Est-ce que vous vous demandez souvent si vous etes vraiment quelqu'un de bien?

Oui. C'est une question qui me hante presque en permanence.

Désolé, je vais être long, mais ça te permettra de voir ce qui se passe dans une autre tête, et de comparer avec ton propre vécu.

En général, la question me vient dans un des deux cas de figure suivants :

1 / Le désarroi amoureux :

Je suis un célibataire au long cours. Je vis seul. A chaque fois que je tombe amoureux, soit je me montre incapable de l'exprimer, soit l'élue de mon cœur se débrouille pour me faire comprendre que ce n'est même pas la peine d'essayer.

Or, à côté de ça, je vois tous les jours de parfaits connards, infidèles, égocentriques, inconstants, qui filent le "parfait" amour avec leur(s) belle(s). Et j'entends des nanas qui se plaignent que "tous les hommes sont des salauds" et des monstres.

Alors je me dis : puisque je reste seul, c'est que, nécessairement, je vaux encore moins que tous ces sales types, que je vaux moins qu'une merde.

Je cherche donc ce qui ne va pas. Je me dis que niveau moralité, ça peut aller, mais niveau mise en pratique, c'est une catastrophe. Or, j'ai lu quelque part que distinguer ce qui est juste et ne pas le mettre en œuvre était pire que de faire le mal par ignorance. Je me dis donc qu'en cela, je ne suis effectivement pas "un type bien" ... Parce que je ne parviens pas à faire les "bonnes" choses.

2 / La "chance"

Il m'arrive de me dire que je ne mérite pas ma chance, et ça me met terriblement mal à l'aise.

Dans le monde, une cause engendre toujours une conséquence, et on a tendance à s'attendre à ce qu'une bonne cause, aboutisse à une bonne conséquence (c'est faux pourtant).

Alors, quand soudain, je me retrouve bénéficiaire d'une heureuse conséquence alors que cette dernière ne semble découler d'aucune cause, ça me déstabilise. Je me sens coupable d'avoir de la "chance".

Par exemple, j'ai un boulot en or. Je ne gagne pas des fortunes, mais bien assez pour vivre confortablement et sans avoir à trop me soucier de l'avenir. Avec ça, mes horaires de travail ma laissent du temps, et je jouis d'une grande liberté. Je devrais fêter ça tous les matins au champagne. Mais quand je pense à tous ces gens qui n'ont pas ma "chance", ça me rend malade.

Je pense à ces types qui font les trois 8 pour un salaire de misère. Je pense à ce clochard malade qui n'en finit pas de mourir sur son escalier glacé. Je pense à cette merveilleuse étudiante qui bosse jusqu'à minuit comme "hôtesse d'accueil" dans un fast-food pour payer ses études de langues. Je voudrais donner du temps aux premiers, un toit au second, et mon amour à la troisième ... Et je me sens coupable de ne pas partager ma bonne fortune. De ne pas la mériter.

Toutefois, rien n'arrive vraiment par hasard. Alors, j'en arrive à conclure que ce sont bien mes actes qui m'ont mené là où je suis, et que, d'une certaine façon, je l'ai mérité.

Cependant, au lieu de me soulager, ce constat m'accable car, voyant alors tout ce que j'aurais pu faire pour améliorer mon sort et celui des autres, tout ce que j'aurais pu accomplir avec davantage de diligence, je me dis que j'ai gâché mon potentiel. J'en conclus donc que je ne suis pas un type bien.

Conclusion : Je réussis l'exploit de déplorer à la fois ma malchance et ma chance. Ceci étant dit, à quelque chose malheur est bon. Lorsqu'on est satisfait de soi-même, on n'a aucun motif pour travailler à s'améliorer. J'ai donc du bol de me considérer comme un médiocre. C'est ce qui me pousse, et m'empêche d'avancer.

Salut Inna , j' essaie de l' être avec tous mes proches mais avec certains j' ai du mal à être sympa car je ne supporte pas la connerie et l' hypocrisie alors il m' arrive d' être très cassant.......

aux autres de me découvrir

je suis en train d'instruire mon psychologue

En général on ne se demande pas ce genre de question, l 'etre humain est toujours indulgent envers soi meme, il se trouve des excuses a ses fautes/erreurs,il lui faudra bcp d humilité pour reconnaître son imperfection et se remettre en cause..

non pas cette fixation !

vraiment bien,je pense pas,mais je me situe dans une bonne moyenne.

J'ai des choses à améliorer, mais je suis déjà pas mal. Déjà je suis vegan, c'est mieux que beaucoup de monde, mais je pourrait faire des dons à des association ou aider les autres d'une manière ou d'une autre

tous les matins... et je dis Oui

J'essaie déjà de m'occuper des miens,mon cas est secondaire.Si les miens se portent bien,c'est que j'ai fait un travail correct.Si je fais un boulot dégueulasse,j'analyses pourquoi et comment.J'aimes quand les choses vont vite et sont carrés.