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Anonyme
Anonyme a posé la question dans Sciences socialesPsychologie · il y a 3 semaines

donc si je comprends bien, une personne dite "dépressive" choisit entre 2 attitudes/comportements...?

a) se plaindre, se lamenter etc, ou du moins dire que ""non ça ne va pas" quand on lui pose la question traditionnelle "ça va"/"tu vas bien".

Et constater que les gens commencent à fuir cette personne, à l'eviter autant que possible, à l'ignorer et faire comme si elle n'existait (deja) plus. Ce qui conforte cette personne dans son replis sur soi et sa prise de conscience qu'elle doit arreter de se plaindre/lamenter et plus globalement renoncer à chercher à parler à qui que ce soit de ses problèmes, qui n'interessent absolument personne (et pour cause).

De plus cette personne va passer à tort pour quelqun qui cherche à se faire plaindre, alors qu'en réalité elle cherche seulement à recevoir du reconfort, et à ce que les gens prennent conscience de son mal-être pour en tenir compte dans leur propre comportement à son égard. Mais au lieu de quoi elle constate chaque jour que l'incomprehension grandit et s'enracine, de même que les gens se détournent d'elle. Donc elle renonce, et se replie définitivement sur soi, se coupe d'autrui qui se coupe d'elle. Et c'est comme un cercle vicieux qui tourne en boucle. Son manque de confiance en soi et d'estime de soi continue de chuter, et se repercute dans tout les domaines de sa vie quotidienne.

Mise à jour:

b) Elle comprend que pour ne pas faire fuir les gens elle doit donner l'impression d'aller bien, et elle va s'efforcer de faire semblant, jour après jour. Quand on lui dit "salut, ça va / tu vas bien?" elle repond que oui bien sur elle donne des exemples de choses positives qu'elle a vecu hier ou le weekend dernier etc. Surtout elle evite d'evoquer quoi que ce soit de negatif ou de pessimiste. (...)

Mise à jour 2:

(...) Elle débite des banalités du genre "methode Coué" etc, pour montrer qu'elle veut rester dans la pensée positive, et aussi pour s'en convaincre elle-meme et reussir à jouer ce role. Elle rigole si on lui raconte une blague (ce qui est rare malgré tout). Résultat : les gens ne la fuient pas particulièrement mais s'imaginent qu'elle n'a pas besoin d'eux, de leur dialogue, de leur bonne humeur. Donc elle continue a rester seule, isolée, sans echange, sans réconfort, portant son masque.

Mise à jour 3:

(...) Mais dès le retour chez elle pour le couvrefeu, le masque tombe et les pensées négatives reviennent et reprennent le dessus. Elle se précipite sur internet (et notamment sur Yahoo QR) pour lire des textes inspirants, des propos réconfortants ou éclairants, des temoignages de gens qui vivent une situation encore bien plus angoissante que la sienne (femmes battues, harcelement, burnout, etc ). ça lui permet de relativiser, mais ça n'enlève rien à son propre mal-être.

Mise à jour 4:

(...) Cette personne découvre les bienfaits de la musique écoutée  pour se remonter le moral, et aussi les bienfaits de l'exercice physique. Elle constate comment elle se sent immédiatement mieux au bout de 15  minutes d'exercice vigoureux (type musculation ou cross-training), et comment ces séances procurent un bien-etre jusqu'à plusieurs heures après ! Elle comprend qu'il lui faut pratiquer plusieurs fois par semaine et au moins chaque weekend, en variant les routines pour ne pas se lasser.

Mise à jour 5:

(...) Sur son lieu de travail, il n'y a presque personne grace au télétravail imposé par la haute-hierarchie, les bureaux/couloirs sont deserts, le repli sur soi est facile et aussi le ruminement d'idées noires ou autres. Heureusement que personne ne la voit, elle s'efforce de bien faire son job mais la concentration continue de faire défaut. Les loupés, les erreurs inexplicables dues à l'inattention et à sa difficulté de mémoriser, continuent et se multiplient. Elle se sent humiliée.

Mise à jour 6:

(...) elle a honte de son inefficacité, de son faible rendement, de ses loupés/erreurs...Elle culpabilise depuis des années, depuis l'epoque ou affectée à un tout autre poste, elle croulait sous les sollicitations et les exigences contradictoires et les stress divers. Aujourdhui, à son poste actuel "adapté" qui ne comporte plus aucun stress, elle a l'impression que ses capacités continuent de diminuer ce qui la fait culpabiliser toujours plus.

Mise à jour 7:

Il s'agit ici d'une personne qui vit seule, sans conjoint ni enfant ni autre proche ou membre de famille autour d'elle. Sans bande de potes/copines vers qui se tourner. Sans personne à qui se confier.

1 réponse

Évaluation
  • Anonyme
    il y a 2 semaines

    C'est plus nuancé que ça. Souvent, c'est la famille qui trinque le soir après le boulot et ça ne s'arrête pas aux raleries, il y a de la méchanceté pour accompagner ça, il faut se défouler et avec les collègues, les connaissances, c'est tout va bien, c'est le b

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