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yamaela a posé la question dans Arts et sciences humainesPhilosophie · il y a 5 mois

Messieurs, saviez-vous que la vertu des femmes leur fait pousser du poil au menton et se gratter l'entrejambe?

Vertu=virtu qui, en latin, signifie force et a également donné virilité. 

Donc une femme vertueuse est forcément une femme virile. 

Donc, plus une femme est vertueuse plus elle ressemble à un homme.

Qui est d'accord avec ce théorème ?^^

4 réponses

Évaluation
  • il y a 5 mois

    Ah ! Ah ! Ah ! Tu les perturbes la schroumpfette, continue je me régale !

    Pliz, quand on fait des copiés-collés, on cite l'auteur.

  • il y a 5 mois

    Tout dépends de ce qu'on veut faire dire au terme de vertu .

    C 'est une notion de comportement moral .

    Et qui dites la morale en Occident , si ce n 'est  les pontes du Vatican

    .

    Sinon la vertu peut être éthique , respect des usages d 'une aristocratie

    ou d 'un clan , d 'une mafia ......

    Personnellement j 'associe à vertu  , le respect de soi-même .

  • il y a 5 mois

    Pour commencer, il faut bien indiquer que le fait d'utiliser ses doigts pour des activités à l'entre-jambe est indépendant du fait d'être vertueux(se) ou pas.

    Pour le reste, tout comme la qualité des femmes ne se mesure pas à l'épaisseur de la peau qui les recouvre, les qualités d'un homme ne se mesurent pas aux poils magnifiques et soyeux qui le décore.

    En latin femme vertueuse ne se dit pas femme virile, mais femme forte si j'en crois mon logiciel de traduction. Il y a peut-être eu un cheminement de pensée faisant que copier les qualités des hommes -qui sont forts- permet d'être vertueuse, mais c'est d'une copie de leur âme remarquable et forte, et pas de leurs poils vigoureux.

    En conclusion une femme vertueuse peut se raser en écoutant un homme, mais c'est au sens virtuel (mot dont je laisse chercher l’étymologie), et pas réel.

  • ?
    Lv 7
    il y a 5 mois

    La MGF démasculinise les femmes et la circoncision masculine déféminise les hommes 

    L'anthropologue canadienne Janice Boddy note que « les mutilatlaions génitales achèvent la définition sociale du sexe d'un enfant en supprimant toute trace externe d'androgynie… Le corps féminin est ensuite recouvert, fermé et son sang productif dissimulé ; le corps masculin est dévoilé, ouvert et exposé».

    Dans un poème de 1988, la Somalienne Dahabo Musa décrivit l'infibulation comme « les trois peines de la femme » : la procédure en elle-même, la nuit de noce quand elle est coupée et l'accouchement quand elle est à nouveau coupée. Malgré l'évidente souffrance, ce sont les femmes qui organisent et pratiquent toutes les formes de MGF. L'anthropologue Rose Oldfield Hayes nota en 1975 que les hommes soudanais éduqués qui ne voulaient pas que leurs filles soient infibulées, préférant la clitoridectomie, découvraient que les filles avaient été opérées après que leurs grands-mères eurent organisé une visite chez des proches. Gerry Mackie compare les MGF à l'ancienne tradition chinoise des pieds bandés ; dans les deux cas, la coutume est réalisée sur des jeunes filles, est presque universelle où elle est pratiquée, est associée à la notion d'honneur et de chasteté et est organisée par les femmes

    Les pratiquants voient la procédure comme renforçant non seulement les limites de leur communauté mais également les différences de genre ;  

    Les principales raisons données par les femmes en faveur des MGF sont l'acceptation sociale, la religion, l'hygiène, la préservation de la virginité, le fait de pouvoir se marier et l'augmentation du plaisir sexuel masculin. L'attitude envers la pratique évolue néanmoins lentement ; Au Soudan, 52 % des femmes interrogées en 2013 sont opposées aux MGF contre seulement 17,4 % en 1983. Dans les enquêtes menées entre 2008 et 2011, la proportion de femmes favorables à la poursuite des MGF ne dépasse les 50 % qu'au Mali, en Guinée, en Sierra Leone, en Somalie, en Gambie et en Égypte tandis que les opposants sont majoritaires, parfois de peu, dans les autres pays où la pratique est répandue

    Face à l'argumentation selon laquelle les femmes choisissent volontiers les MGF pour leurs filles, l'UNICEF considère qu'il s'agit d'une convention sociale à laquelle les familles doivent se conformer pour éviter que les filles ne soient exclues de leur communauté. L'anthropologue médicale américaine Ellen Gruenbaum rapporte que dans les années 1970, les filles excisées d'un groupe ethnique arabe du Soudan se moquaient de celles appartenant aux Zarmas en leur criant Ya, Ghalfa ! (« Hé, impures ! »). Ces derniers répondaient par Ya, mutmura !, un mot désignant un grenier continuellement ouvert et fermé comme une femme infibulée, mais elles sentaient la pression sociale et demandaient à leurs mères si elles n'avaient pas de rasoirs comme les Arabes.

    En raison du manque d'information et du fait que les exciseurs minimisent le lien de causalité, les femmes n'associent pas toujours les MGF aux conséquences néfastes de la procédure sur leur santé. Lala Baldé, présidente d'une association de femmes dans le village sénégalais de Medina Cherif, indiqua à Mackie en 1998 que lorsque les filles tombaient malade ou mourraient, cela était attribué à des démons ; lorsque le lien fut établi, les femmes furent atterrées et se mirent à pleurer. Depuis sa création en 1991, l'organisation non gouvernementale (ONG) américaine Tostan promeut des programmes d'alphabétisation et d'éducation à la santé et à la démocratie locale afin de donner aux femmes les moyens de prendre leurs propres décisions

    Sous l'impulsion du programme Tostan, Malicounda Bambara est devenu en 1997 le premier village sénégalais à abandonner les MGF et cet exemple a depuis été imité par plus de 7 000 communautés dans huit pays.

    Les sources religieuses juives, musulmanes et chrétiennes ne font pas mention de cette pratique. Néanmoins certaines communautés chrétiennes du Ghana, du Togo, du sud du Nigeria, du Burkina Faso, du Kenya, de l'Afrique de l'est en général et des coptes en Égypte, pratiquent les mutilations sexuelles, tout comme les communautés musulmanes et la communauté juive des Falashas.

    Les enquêtes ont montré que la croyance selon laquelle les MGF sont une obligation religieuse est très répandue notamment au Mali, en Érythrée, en Mauritanie, en Guinée et en Égypte même si Gerry Mackie et John LeJeune notent que les personnes interrogées ne font pas nécessairement la distinction entre la religion, la tradition et la chasteté Dans le cadre d'un programme conjoint mené par l'UNICEF et le FNUAP, 20 941 chefs religieux et traditionnels ont publiquement rejeté les liens entre MGF et religions entre 2008 et 2013

    Mackie remarque que les MGF existent « uniquement au sein ou à proximité » de groupes musulmans. L'excision n'est pas mentionnée dans le Coran mais elle est considérée par plusieurs hadîths comme une pratique noble bien que non obligatoire Même si ses origines sont pré-islamiques, les MGF sont devenues associées à l'islam en raison de l'accent que cette religion met sur la chasteté et l'isolement de la femme. En 2007, l'université al-Azhar du Caire, l'une des plus influentes du monde musulman, a déclaré que les MGF n'avaient aucun fondement dans la loi islamique

    Les MGF sont également pratiquées par les groupes animistes notamment en Guinée et au Mali et par les chrétiens. Au Niger par exemple, 55 % des femmes chrétiennes ont été excisées contre 2 % des musulmanes Pas plus que dans le Coran, il n'est fait mention de MGF dans la Bible et les missionnaires chrétiens furent parmi les premiers à lutter contre ces pratiques

     Les Falashas d'Éthiopie sont le seul groupe juif connu à avoir pratiqué les MGF ; le judaïsme exige la circoncision masculine mais interdit l'excision

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