Qu’en pensez-vous ? Freud vise principalement le discours dogmatique religieux ou son discours philosophique ?

le discours philosophique principalement car la notion de bien et de mal y est faite mention pas la notion politique du dogme

Ah tu me dis bonne nuit et voilà que tu éveilles mon intérêt .

En fait Freud est plus à remercier qu'à bannir ,tu ne trouves pas ?

Car, après tout ,ses recherches s'adressaient à des gens malades,donc privés de la toute simple liberté psychologique, torturés par des maux qu'on n'arrivait ni à cerner ni à guérir .Sa doctrine qui expliquait tous les troubles psychiques par des blessures de la libido (ou tendances sexuelles)peut-être un peu outrée, je l'accorde ,mais était ,par la révélation de l'inconscient et de son emprise,les tout premiers pas de la thérapie psychanalytique Pas rien de nos jours ,où on parle encore de dénis de troubles bipolaires d'hystérie ou de dépression

Personnellement ,je ne comprends pas cette espèce de désamour pour un pionnier de la psychologie ...Sur ce bonne nuit à toi aussi .

tout le monde pompe chez Freud et pour acquérir de l'importance ,ils s'y frottent en critiquant (pareil pour Marx)

on doit lui reconnaître qu'il a initié une discipline qui rend service

et sur le point de religieux ,il ne peut pas avoir tort ,

car selon la religion

il suffit de la foi pour luter contre ce mal même voulu par son Dieu

alors que ce faisant elle va contre la volonté de son dieu qui a créé ce mal

De bonne foi l'inconscient est de mauvaise foi , en êtes vous conscient ?

ni l'un ni l'autre Neurologue de renom il t'aurait soigné

http://www.youtube.com/watch?v=klPZIGQcrHA

http://www.unisson06.org/dossiers/art_spiritualite...

Ces "3 blessures narcissiques" sont une thématique idéologique. donc sujette à caution, pour deux raisons :

*il manque la subversion de l'état produite par les révolutions contemporaines de 1789 à 1848. L'irruption de la démocratie au travers du printemps des peuples et de la question des nationalités subvertit une conception transcendante du pouvoir politique (frontières naturelles, pouvoir de droit divin) en brisant les empires et en légitimant le pouvoir par le suffrage d'un peuple de plus en plus vaste (d'abord censitaire, puis universel réduit aux mâles, enfin de 1920 à 1948, étendu aux femmes presque partout)

*Si l'héliocentrisme (au moins pour notre galaxie, car l'univers, lui, n'a ni centre ni périphérie) et l''évolution des espèces sont bien des faits scientifiques avérés par le calcul, l’observation ou l'expérimentation, la psychanalyse dont l'inconscient est un élément, n'a jamais trouvé la poindre preuve scientifique. Tout au plus, c'est une technique qui demande une part de "foi" pour que ça marche, peut-être plus que l'homéopathie.

Enfin, la lutte entre les diverses écoles psychanalytiques après la mort de Freud, et même, pourrait-on dire, les excommunications de son vivant, de quelques uns des principaux penseurs de la psychanalyses (comme Jung mais aussi quelques autres, américains, dont le nom m'échappe sur l'instant ) montre un fonctionnement "ecclésiomorphe et dogmatique" de la psychanalyse. La récente hégémonie du lacanisme, depuis 1970, le comportement de diva du maitre, en sont une illustration parfaite.

La psychanalyse freudienne (au sens large) ne fonctionne que dans la culture occidentale et pas ailleurs jusqu'à la création de l'éthno-pyschanalyse par Georges Devereux. C'est la technique et le scénario qui sont modifiés et des intervenants médiateurs culturels sont ajouté au personnel intervenant dans la cure. Pas de caractère "universel" comme il sied à "la science"

La critique de la forme dogmatique du discours religieux commence bien avant le 18ème siècle avec les deux principes

*"le libre examen" (Luther)

*"semper reformanda"

qui font le fond de la Réforme. Selon la plupart des réformateurs, les institutions ecclésiastiques ne sont pas révélées et donc pas "transcendantes". Elles peuvent donc etre soumises à la critique (Calvin) et ils ne s'en privent pas. On aboutit même à la première remise en cause de la liaison entre le pouvoir et "la religion" (Castellon) comprise comme institution. Elle n'est pas encore déclarée "contre nature" mais les traités de Westphalie "cujus regio, ejus religio" remettent en cause le rôle politique de l'ECAR en Europe et son rôle comme "institution de vérité" (Cf. Certeau)

Elle rebondit avec la crise moderniste (1830 - 1964 avec une nouvelle saison depuis 1980) . La critique interne des textes religieux avec l'invention de la méthode historico critique rebat les cartes sur les relations de l'université (pour dire "les sciences") et de la religion comme institution théologico-politique.

Finalement, le rôle de la psychanalyse dans l'avènement du monde de la modernité, c'est assez peu de chose (surtout si 'on considère l'idéologie misogyne diffusée par son fondateur, car l'émancipation des femmes est l'un des élemnts e la modernité avec la démocratie la liberté de conscience/expression)

En deux mots, je n'ai absolument rien compris.

Interessant, je viens de me commander le pour la science 437 sur l'inconscient, on va voir c'que ca donne; le problème de Freud est la quête de tout homme: arriver à l'orgasme sans passer par l'instinct de domination. Le plaisir sexuel, puisque c'est le sujet central, est comme tu as du le constater l'exaserbation de tous les sens en même temps or la spiritualité s'occupe de vouloir ressentir directement l'origine de la source de plaisir sans passer par la bestialité de la sexualité ou avec la sexualité sans le ressenti de domination; Freud a bien identifié les composantes de l'esprit et même somatique mais n'a pas voulu aller jusqu'à celle de l'âme.

L'un ne peut s'opérer sans l'autre... Sinon je ne vois pas ce que je pourrais répondre de plus.

Par ailleurs, si vous cherchez une polémique sur Freud et son inconscient, sur lequel plusieurs philosophes se sont attaqués et parfois à coup de marteau, alors je ne crois pas être la bonne personne pour ça.

Bonne nuit à vous !

Freud est un gars qui a tenté de guérir un héroïnomane en lui faisant prendre de la cocaïne,du coup,le type est bien évidemment devenu cocaïnomane,d'ailleurs,Freud a été lui même cocaïnomane pendant dix ans, je ne lui accorde donc aucun crédit.