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Le suicide est-il moralement condamnable?
@TaTaYoYo aKKa : en mettant de côté les morales religieuses.
@ƒritz le KaT ☮ : tu veux dire que pour décider de se suicider on doit obligatoirement être poussé par quelqu'un ?
@olliug : la personne est morte certes mais le monde autour d'elle continue a exister.
16 réponses
- Anonymeil y a 8 ansRéponse favorite
Le suicide n'est pas un choix, on y est conduit quand la douleur dépasse les ressources qui permettent d'y faire face, il demeure la plus grave erreur humaine mais jamais jamais le suicide ne sera une solution pour les problèmes de celui qui pense se suicider...
Au contraire, il lui faut prendre les choses en mains et de raisonner et d'être fort et ne perdre surtout pas l'espoir "la vie c'est un jour pour toi un jour contre toi ".
Selon Camus, le suicide est un acte de liberté absolu. Il est également l'expression de l'impossibilité de vivre selon ses désirs.
Bonne soirée
- ƒritz le KaT ☮Lv 7il y a 8 ans
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► SI LE MEC EST MORT ....CA VA PAS ËTRE FACILE DE LE CONDAMNER ....!!!!!
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► C ' EST CEUX QUI L'ONT POUSSE AU SUICIDE QUI SONT A CONDAMNER ...§§§§§§§
♣
@@@....Oui l'enfer c'est les autres .....sur une île déserte on ne se suicide jamais .
voir Robinson Crusoé ....!
☻
- GeorgyLv 7il y a 8 ans
Non car selon Camus, le suicide est la seule question philosophique, le seul acte de liberté absolu car il implique le basculement ontologique de manière irréversible. En conséquence, nous n'avons pas à porter un jugement moral sur le suicide.
- Anonymeil y a 8 ans
excellente réponse (humour) de Fritz !
@Paris'got : j'ai survécu à la mort accidentelle de mon unique fille (sous mes yeux)... ma vie a été un enfer, ça l'est encore "quelque part"... mais je continue à apprécier la vie... ça doit être dans ma nature d'aimer la vie... rien que de regarder la Nature (animaux, arbres, etc) me donne envie de continuer...
- Anonymeil y a 8 ans
Mais par qui ?
Personne n'a le droit de juger celui qui met fin à ses jours, sa vie lui appartient
Il existe malheureusement encore dans nos sociétés un préjugé contre la sévère application de la morale à la vie et ses questions de causes ou conséquences
@ Pari'Sgot : Ma vie n'appartient qu'à moi, je n'ai pas demandé à venir au monde !
@@ Pas du tout, ma mère m'a conçu mais mon souffle de vie ne lui appartient pas,
je n'appartiens à personne, c'est si difficile à comprendre ?
@@@@@@@@ Discuter ou juger ?
Qui êtes vous pour juger de la vie des autres ?
- il y a 8 ans
Effectivement, je rejoins Николя..
Il y a une part d'égoisme dans le suicide, que le suicidaire ne prends que rarement en compte.. Mais laisser les gens qu'on aime, parents, soeurs, amis, souffrir, c'est quand même pas rien.
Le pire, c'est encore le suicide "amoureux". Là, tu ne laisses pas juste l'être aimé dans sa tristesse, tu lui offres en même temps une putain de culpabilité à assumer !
Mais à contrario, il y a des gens pour qui vraiment, la vie est devenu un calvaire. Je prends l'exemple de cette personne qui a perdu femme et enfants dans un incendie ou un accident de voiture..
Pour ma part, je ne supporterais pas un telle douleur, je le sais.
Après, c'est vrai que j'ai été choqué par les suicides "Renault" et "France Telecom". Je ne comprends pas que l'on puisse se suicider par rapport à une pression au travail.
Peut être que mon âge ne me permet pas de comprendre la situation des personnes qui ont passé 40 ans dans la même boîte..
Enfin, il faut aussi prendre en compte l'acte réfléchi et le l'acte "instantané". Combien sommes nous à avoir voulu en finir à 14 ans suite à une rupture sentimentale ou à des brimades de camarades?
Peut on, à cet âge, avoir la réflexion nécessaire pour extrapoler, pour se projetter dans le futur en se disant "dans 5 ans, j'aurais oublié"?
Malheureusement, il est impossible d'interroger les suicidés pour savoir combien regrettent leur acte..
@ Jack Bérurier : bien sûr, tu as raison. J'ai occulté beaucoup de situations, mais cela ne veut pas dire qu'elles n'existent pas. Le cas de Vincent Humbert, bien qu'étant assisté dans sa démarche, est le parfait exemple de ce que tu nous dis.
@Liane : je suis bouleversé. Je suis admiratif de ton courage, de ta force. Non, vraiment je ne pourrais pas.
@M : je ne suis pas d'accord. A un moment, ta vie ne t'appartient pas qu'à toi (bizarrement dit, mais bon..).
Elle appartient également aux personnes avec qui tu as DECIDE de t'engager : ta femme, tes enfants.
Je n'irais pas jusqu'à dire qu'une partie appartient également à ce pauvre conducteur de train qui n'avait rien demandé, ni à ces pompiers venus ramasser le reste de ton cerveau eparpillé par cette cartouche de fusil.. Ils vont seulement la subir un peu.
@M : si je suis ton raisonnement, alors ta vie appartient à ta mère. Car c'est elle qui a demandé à ce que tu viennes au Monde.
Aurait elle alors droit de vie et de mort sur toi?
@M : t'énerves pas Loulou, nous ne faisons que discuter.
J'ai bien compris que ta vie n'appartenait qu'à toi. Donc, tu te donnes le droit à la mort (le plus tard possible ^^) en occultant les gens qui t'aiment. En oubliant la tristesse et la difficulté de vivre sans père pour tes enfants?
Bien sûr que tu as le droit. Mais cette pensée est, selon moi hein, très egoiste. Les sentiments des autres ne comptent plus. Seulement les tiens.
@M : Bah oui, dans certaines discussions, on est parfois obligé de juger.. Mais plus qu'un jugement, c'était surtout un avis.
Si tu es libre de te buter, alors tu es libre de tuer aussi. Quoi c'est pas la même chose? Bah si. Dans les deux cas, tu imposes à des gens d'être malheureux. Ca mérite peut être un petit jugement, nan?
Ca s'appelle des dommages collatéraux, et tu en es le responsable.
- OdetteLv 7il y a 8 ans
NON,,,,,,libre de ma vie libre de ma mort,,,,,Membre de l'association" Le droit de mourir dans la dignité" Pas devenir un légume,,, ni hurler à la mort en phase terminale d'un cancer,,,,,,
Source(s) : http://www.admd.net/ - ?Lv 4il y a 8 ans
Il y a des fois aussi où la vie ne peut tout simplement plus être supportée. Pari'Sgot Blue Eyes, tu parles de gens qui ont perdu des êtres chers... certes ça fait mal, mais on peut toujours, avec le temps, arriver à s'en sortir, même si ça parait impossible sur le moment. Mais penses un peu aux gens qui sont handicapés, paralysés, ou qui ont une maladie incurable les faisant souffrir tous les jours ou les obligeant à suivre un traitement lourd qui ne servira qu'à les faire survivre pendant quelques années de plus... je comprends qu'on veuille en finir quand on est dans cette situation, c'est d'ailleurs ce que je ferais si c'était mon cas, et je sais que mes proches me comprendront et m'aideront si nécessaire.
- il y a 8 ans
Pour moi chacune est propriétaire de son corps, responsable de ses actes.
Alors oui, c'est un acte lache mais on ne peut en aucun cas obliger quelqu'un a vivre contre son grès.