Pouvez-vous me donner un exemple de miracle avéré?

Non, je n'en ai jamais vus.

Par contre, je travaille dans une unité de soins intensifs des nouveaux-nés, et le terme petit miracle revient souvent dans les bouches. Par exemple, un bébé de 700 grammes qui survit, atteint 2 kilos et part a la maison avec ses parents, c'est presque miraculeux.

avant j'étais croyant ( par la force de mes parents )

et puis, miracle ..j'ai compris que c'était une arnaque ..

ce miracle produit des athées !

Vrai miracle : non aucun.

Miracle humoristique : comment l'humanité a réussi à encore exister alors que les humains passent leur temps à s'entretuer !

Morgan tu nous expliques que la colère que tu éprouvais pour toi même à trouvé un exutoire dans la colère envers les autres et te bonifier en pensant que Dieu va les envoyer en Enfer, ça te soulage ?

C'est pas de la religion, c'est de la connerie.

Vu ta réponse, je comprends qu'on puisse te faire avaler n'importe quelles conneries à partir du moment où ça te permet de canaliser la rage que tu as contre toi.

Et vu les exemples que tu cites, franchement, je n'aimerais pas être à ta place.

Je te plains.

• Ma naissance.

Eh oui, je n'avais pratiquement aucune chance de naître.

sodomie de diptère cette question ! Mais que fait la SPA ?

@carabistouille

1- <<inverser la charge de preuve est un faux problème rhétorique : >>

Et donc, quand vous coupez les cheveux en 4 pour éviter d'être mis en face de ce problème d'inversion de la charge de la preuve c'est aussi uniquement rhétorique ?

A mon sens, avant de traiter les autres de menteurs (ce que j'évite de faire) ou de dupe, il faudrait accepter d'envisager tous les cas même rhétoriques.

2- <<dans un livre que l'on peut contester, qu'avant même de s'interroger sur la nature de la maladie de l'aveugle ou du paralytique, il faudrait pouvoir affirmer la réalité de l'événement

encore une fois, >>

**2a <<dans un livre que l'on peut contester,>>

Je ne vois pas comment ? Le livre existe et le récit existe, c’est incontestable. Quel que soit le regard (croyant ou on), le livre existe incontestablement.

**2b <<qu'avant même de s'interroger sur la nature de la maladie de l'aveugle ou du paralytique, il faudrait pouvoir affirmer la réalité de l'événement>>

Pure ânerie !!! L'athée militant est toujours littéraliste et suppose toujours son interlocuteur "littéraliste parce que croyant" !!

Que Jésus ai existé ou non, qu'il soit ou non un personnage de roman ne change rien à l'affaire.

*S'il a existé, on peut se demander la distance entre son existence historique et son existence "évangélique" (ou romanesque) et, ayant identifié les éléments qui font de ces textes une "biographie théologique" (en jargon : "aretalogie") et non une "biographie américaine", on peut s'interroger sur les rapports du prêcheur à la médecine, si le maitre de sagesse et le médecin du temps utilisent les mêmes méthodes ou non . Tout cela ne dépend ni de la foi ni de la doctrine ; ce peut donc être le fait d'une athée cultivé (tout à l'opposé d'un athée prosélyte forcement dénigreur) et donc s'interroger sur la maladie potentielle du paralytique est intéressant.

*s'il n'a pas existé, C’est encore plus impératif de s'interroger sur les raisons de mettre là un paralytique ou un aveugle et donc de s'interroger sur le diagnostic posé sachant qu'au premier siècle, religion se dit en grec "therapeuia"

*Comme l'inspecteur Murdoch de la série de film de Maureen Jennings , qui n'a aucune existence historique mais une épaisseur et une profondeur dans son époque, nous révèle

*l'état de la police scientifique au tournant des 19ème et 20ème siècle,

*l'état des sciences et techniques :l'invention de la voiture (électrique et à moteur à explosion), les modes et méthodes de contraception de l'époque, la photographie, la cohabitation du cheval et de la bicyclette.

De même un Jésus de pure fiction nous renseignerait aussi efficacement sur la conception de la maladie et de la guérison au premier siècle, quelles sont les maladies "impures" et pourquoi, commet on les soigne et si elles guérissent, comment on les raconte....

Les objections du point 2 son donc bien de pures âneries.

3- l’objection du point 3 est aussi un produit de la pensée unique. Il faut être athée pour croire que "le miracle" ne se comprend que du point de vue de la croyance. Pour comprendre en quoi cette objection est une ânerie, il faut consulter le lien "Ajout à Djaballi"

4 la première objection recevable :

<<aussi bizarres qu'ils soient ont au moins l'explication d'avoir été traités par l'hypnose, si ce n'est pas parfaitement explicable, on a au moins un début de piste qui est encore en cours d'exploration>>

Et vous avez des preuves qu'au 1er siècle personne n'utilisait l'hypnose qui est vielle comme le monde ? Avez vous fait des investigations ?

Les textes canoniques et apocryphes vous parlent des "magiciens" et vous comprenez "illusionnistes de cirque" là où il faudrait (peut-être) comprendre "techniques chamaniques", "techniques vernaculaires et empiriques".

Quand vous lisez les évangiles,on vous présente (dans certains récits) un thérapeute qui fait des mélanges de boue et d'eau : c'est bien une technique empirique vernaculaire ?

Quand on sait que John Scheid évoque des techniques similaires de médecine thermale chez les romains, une lecture anthropologique des évangiles ne permet pas de conclure "aucun" de façon péremptoire. On ne peut que dire "on n'en sait rien" pour peu qu'on soit un peu informé sur les sociétés anciennes.

Votre réaction épidermique tient bien d'une lacune dans le savoir et d'un automatisme "religion=croyance" et même "évangile = arnaque" (comme en témoigne votre point 1)

ben non ... ah si ....

de plus en plus d athées ... enfin

Non, je peux pas.

oui, j'en connais: que des gens croient encore de nos jours à ces fariboles