Que doit-on penser de Jean-Jacques Charbonier ?

@fichtre. Le problème est qu'il refuse le débat. Il se sert de l'argument d'autorité pour vendre ses livres mais ils réponds abonné absent lorsqu'il a un interlocuteur scientifiques en face de lui. C'est un peu facile de se servir de son titre pour se donner un semblant d'autorité en la matière. En sa qualité de médecin, il sait que la mort clinique est un terme qui se caractérise par l'arrêt circulatoire et respiratoire mais il entretient l'ambiguïté de ce terme médicale pour affirmer qu'après un arrêt cardiaque on est mort. Cliniquement, oui, mais c'est un état réversible. La mort légale est la mort cérébrale, pas la mort clinique. Si on analyse le cerveau lors d'un arrêt cardiaque par tomographie à émission de positron, on observera une activité métabolique du cerveau qui est comparable à l'inconscience et tranche nettement avec un cerveau mort ou aucune activité n'est détectable. Ca, je ne l'ai jamais entendu dire. Et

Et pour cause, toute son argumentation repose sur la mort. Autre pierre d’achoppement : le moment ou se produit l'EMI. Pour lui, tout ce passe durant la phase d'activité métabolique minimale du cerveau, moment qu'il nomme "mort" mais qui d'un point de vue métabolique n'en est pas une. Or, les neuroscientifiques ont largement démontré que les éléments caractéristiques des EMI se répartissent de part et d'autre de cette période d’activité métabolique minimale, le cerveau reconstruit ensuite une histoire qui lui semble la plus adéquate.

Si les EMI sont prise au sérieux par les neuroscientifiques cela ne signifie pas qu'ils en donne une explication survivaliste. Il y en a, tel Pim van Lommel, bien qu'il est cardiologue et non neuroscientifique, mais il est une figure emblématique de l'hypothèse survivaliste. Parallèlement à cet hypothèse, les neuroscientifiques ont une idées claire et bien documentée des phénomènes mis en oeuvre. La décorporation est liée à la jonction temporoparietale droite, la vision du tunnel aux radiations optiques au niveau du cortex occipital. La vision de la lumière est liée à un l'émission de phosphène due à la reprise de l'oxygénation, la revue de vie, les flashbacks,les émotions exacerbées mettent en jeu l'hyppocampe et les amygdale, l'absence de douleur et le sentiment de bien être se produisent au niveau du cortex cingulaire antérieur, la distorsion du temps implique la région cortico-striatale et enfin les expériences mystiques se produisent au niveau des

cortex bipariétaux.