La vérité est-elle conformité à la réalité?

Il ne faut pas confondre la vérité et la réalité.

La réalité est le caractère de ce qui existe; la vérité est le caractère de ce que l'on en dit. La vérité est donc la propriété d'un énoncé. C'est un concept linguistique (= qui concerne le discours), par opposition à la réalité qui est un concept ontologique (= qui concerne l'être). Mais qu'est-ce qu'un énoncé vrai ? La vérité se définit en fonction de critères qui permettent de discriminer les énoncés vrais des énoncés faux.

Un des critères de vérité, et le plus souvent invoqué, est l'adéquation de la connaissance à son objet. C'est de cette définition de la vérité que part notamment Kant : La vérité, dit-on, consiste dans l'accord de la connaissance avec l'objet. Il s'agit de la thèse dite de la vérité-correspondance. Vérité et réalité, si elles ne se confondent pas, sont étroitement liées puisque le rapport à la réalité est critère de vérité. L'énoncé "il pleut", par exemple, est vrai, si et seulement si, de fait, il pleut.

La connaissance définie comme l'ensemble des énoncés vrais est donc elle-même définie en terme de correspondance à l'objet connu : ma connaissance doit donc s'accorder avec l'objet pour avoir valeur de vérité.

Cette thèse qui semble aller de soi est qui, de fait, est généralement admise ("dit-on") est pourtant une thèse par rapport à laquelle Kant prend ses distances.

La théorie de la vérité correspondance, selon Kant, repose sur un cercle vicieux.

Le problème est le suivant :

1. Pour savoir ce qu'est réellement l'objet, il faut d'abord que je le connaisse.

2. Pour savoir si je connais vraiment l'objet, il faut que je sache ce qu'il est réellement.

Je ne peux donc confronter ma connaissance de l'objet qu'à ma connaissance de l'objet. L'objet lui-même est irrémédiablement inaccessible!

Tout le problème réside dans le fait que l'objet est hors de moi et que la connaissance est en moi. C'est le conflit entre l'intériorité de la pensée, de la conscience, et l'extériorité de l'objet de pensée, du monde. Ainsi, aurait dit Condillac, "Nous ne sortons jamais de nous-mêmes, ce ne sont jamais que nos propres pensées que nous apercevons."

Par conséquent, le seul critère de vérité dont je dispose est le critère de cohérence de la pensée avec elle-même. Mais ce critère de vérité-cohérence est incapable de fonder une connaissance objective. C'est un critère de vérité purement formel. S'il garantit la validité de l'enchaînement des énoncés, il ne peut garantir la vérité de leur contenu.

Le problème est donc que l'objet en lui-même (ce que Kant appelle la chose en soi) est radicalement inconnaissable. Nous ne pouvons connaître que l'objet tel qu'il nous apparaît dans l'effort que nous faisons pour le connaître (ce que Kant appelle le phénomène).

En résumé : Une idée ne serait donc pas qualifiée de « vraie » ou de « fausse » en elle-même, par ses caractéristiques intrinsèques, mais seulement en fonction de sa conformité ou de sa non-conformité à la réalité. Dans les universités médiévales, on définissait la vérité comme « la conformité de notre pensée aux choses » (adequatio rerum et intellectus). L'idée vraie serait une simple copie de la réalité. .

Nous n'avons aucun moyen de connaître le modèle en dehors de cette «copie» qu'est notre expérience du monde.

En définitive, la vérité n'est pas conforme à la réalité, mais peut l'être à la copie de cette réalité que nous percevons

Non.

Il faut toujours se méfier des erreurs de perception possible. Là-dessus, tu peux aussi avoir des problèmes avec l'interprétation. par exemple, l'un de mes amies a découvert qu'elle avait besoin de lunettes en confondant 2 trucs très différents. Tu vois les chaises d'écoles avec dessus en bois blond et pieds métalliques verts ? Le bord extérieur de la chaise, la où on pose le bord de la cuisse, est roulé. Tu retournes la chaise sur une table en sorte qu'on ne voie, en face, que ce bord roulé en bois blond veiné de brun. L'amie en question a cru, de loin, qu'il s'agissait d'une ficelle viennoise. A cause de l'ensoleillement d ela pièce, de la répartition de l'ombre et de la lumière, elle n'avait pas vu les pieds de chaises et le bord de l'assise brillait comme la croûte d'une baguette viennoise

Normalement, oui.

La vérité! C'est un grand sujet je veux juste m'étendre sur deux cas parmi tant d'autres .

Dois-ton dire la vérité au petit enfants par exemple sur le père Noël,ou dois-ton leurs raconter des contes à l'eau de roses sachant piétinement que ce sont des mensonges?...d'autre part dois-ton dire la vérité sur un diagnostique très pessimiste à un malade qui s'accroche à la vie?,peut-on affirmer que la science détiens toutes les vérités ?..le Christ qui lui affirme qu'il était la vérité n'a-t-il pas été crucifier à cause de cela?On peut comme Pons-Pilate détourné celle-ci en feignant ne pas savoir ce qu'est la vérité,c'est une façon de mentire c'est le cas de beaucoup d'hatées qui préfèrent ignorés certaines vérités parce que cela les déranges

Jean 14:4-6 Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.

Je vis dans du faux et cela brille partout ! J'ai fais un miracle......

La vérité est conforme avec la réalité . Chacun déforme la réalité pour que cela colle avec sa vérité .

La vérité est la réalité , le reste n'est que mensonge

N'avez vous jamais vu que des gens se trompaient parce qu'ils avaient cru que ...

Vivre par la vérité c'est vivre par la réalité

un exemple : un fornicateur dans son raisonnement de sa vérité subit des conséquences de ses actes alors que celui qui suit la vérité n'aura pas a faire cette expérience car il a été avertit avant