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La volonté peut-elle ëtre engendrée par la peur?
Je viens tout juste de faire la lecture de La volonté est-elle volontaire?
Après avoir réfléchi, il me semble qu'elle origine de mes peurs. J'ai peur d'être malade, je fais de l'exercice. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, j'essaie de faire bien, j'ai peut-être peur de mourir et je veux vivre. J'aime parce que j'ai peur de la solitude. Je vous remercie, cette question me fait réaliser que j'ai la chienne. (expression du Québec). Pouvez-vous trouver le père si la mère est la peur?
Je viens tout juste de faire la lecture de La volonté est-elle volontaire?
Après avoir réfléchi, il me semble qu'elle origine de mes peurs. J'ai peur d'être malade, je fais de l'exercice. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, j'essaie de faire bien, j'ai peut-être peur de mourir et je veux vivre. J'aime parce que j'ai peur de la solitude. Je vous remercie, cette question me fait réaliser que j'ai la chienne. (expression du Québec). Pouvez-vous trouver le père si la mère est la peur?
Merci beaucoup Odette de votre collaboration. Si la peur est une question fondamentale qu'on ne peut pas résoudre pourrait-on dire alors qu'elle est engendrée par notre ignorance d'en comprendre ses origines
Merci à tous.Avoir la chienne c'est avoir peur.
5 réponses
- ?Lv 7il y a 1 décennieRéponse favorite
La peur est présente en arrière-plan de beaucoup de nos réactions. La peur falsifie en permanence notre relation avec la vie. La peur empoisonne et emprisonne. Il doit être clair qu’avec elle, nous ne devons passer aucun compromis. On ne passe pas de contrat avec la peur, on y met fin justement pour être capable de contrat vrai et sincère avec les autres. Les rhéteurs savent combien l’usage de la peur est une ficelle de rhétorique puissante et persuasive. Il faut refuser la rhétorique de la peur, car elle ne propage que la violence et le mensonge, elle soumet ceux qui s’y laissent prendre, elle aveugle ceux qui la suivent. Elle oblige des peuples entiers à courber l’échine devant un seul, devant un dictateur, un tyran et sa milice. Il n’y a pas de raison de justifier la valeur de la peur, il est essentiel au contraire que l’homme s’en affranchisse pour enfin vivre libre.
Tout travail sérieux sur la peur est libérateur et tant que nous ne connaîtrons pas cet affranchissement, il devra être poursuivi. L’accès à la présence passe à travers cette porte. La peur est susceptible d’opérer un passage initiatique à une forme de conscience plus élevée. A condition qu’elle soit observée et comprise en profondeur. Elle dévoile l’étendue de nos conditionnements, elle dévoile ce qui est resserré, noué, occulté en nous. La compréhension de la peur, comme structure fondamentale de l’existence humaine, n’est donc pas une question annexe, mais une question fondamentale qui ne saurait être éludée. Ou alors, il faut prendre conscience qu’en cherchant à l’éluder, nous ne faisons qu’encourager un processus d’illusion.
Source(s) : Carfantan - il y a 1 décennie
merci pour cette question qui fait travailler sur soi
merci à Odette pour la réponse apportée, pour la même raison
c'est vrai que la peur peut motiver dans certains cas, mais elle est à la base une construction mentale personnelle, basée malgré tout sur des faits, souvenirs, préjugés, conditionnements éducatifs ou sociaux, car il faut un point de départ à la construction mentale..
c'est notre construction mentale qui lui donne le nom de peur (tiens et rien que le nom nous conditionne), l'entretient sans cesse en la justifiant etc et lui donne par conséquent tout le pouvoir de devenir une entrave à notre évolution et notre épanouissement tant que l'on n'a pas surmonter l'ignorance etc...
faut lire maintenant ou relire la réponse d'Odette
- Anonymeil y a 1 décennie
Bonsoir, Lu
C'est peut-être de cette question dont tu parles? http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=200...
"Après avoir réfléchi, il me semble qu'elle origine de mes peurs. J'ai peur d'être malade, je fais de l'exercice... "
ce n'est semble t-il pas l'origine de tes peurs, mais tes peurs, les peurs des hommes - ton comportement est humain.
l'origine est tout autre, ne pas avoir peur de la mort rend téméraire, et le téméraire fait rarement long feu. La peur fait partie de la volonté (en donne t-elle?)- avoir la peur du vide, c'est vouloir la terre ferme.
La peur d'être malade - s'elle n'est pas poussée jusqu'à l'hyponcondrie -, elle est commune : certain se ruine la santé "volontairement", d'autres font du sport, ou des régimes en tout genre, ne fument pas ne boivent pas, ça dépend de soi.
Quand tu dis "j'aime parce que j'ai peur de la solitude", c'est triste, mais c'est comme ça : on aime pour soi, pas pour l'autre - l'ennuie, la solitude, la peur, forment les couples, les font procréer, les solidifient ou les défont...
Tu réalises parce que tu analyses (introspection), tu est conscient ; et c'est une des choses les plus difficile à supporter : avoir conscience de soi : de ses faiblesses, de son inéluctable finitude, de sa solitude innée...
Le père? je dirais que c'est probablement la condition humaine >>>
Source(s) : si tu pouvais expliquer ce qu'est "avoir la chienne"? ;) Je rajouterais, qu'inversement: la peur peut être engendrée par la volonté - Vouloir vivre, fait craindre de perdre la vie. @Je me permets : oui, le peur est une construction mentale, mais même un animal à peur de la solitude, de l'enclavement, du vide, du feu, de la douleur - de la mort. C'est un comportement de survie, la conscience de soi nous fait prendre conscience de cette peur qui semble être dans quasiment tous nos agissements - mais ce n'est pas tout le monde qui s'en rend compte. La douleur et la peur sont les/la motivation(s) suprême(s) : un enfant (et l'adulte aussi), pour qu'il obéisse, on lui donne le choix entre la récompense et la punition ; plus sa peur de la punition (teintée d'humiliation) est grande plus il obéira, plus il ira vers la récompense. On retrouve une utilisation (manipulatrice) abusive de la peur un peu partout, malheureusement - on a déjà bien assez la chienne, naturellement... - il y a 1 décennie
Votre question pose le problème de ce qui motive la volonté. Elle est notre capacité à poursuivre notre idée ou notre action malgré l'opposition.
On peut donc par notre volonté engendrer des peurs et par ce fait ce ne sont pas les peurs qui sont à l'origine de notre volonté. Il est dès lors possible d'imposer notre volonté et donc inspirer la peur à cette fin. C'est le propre du terrorisme ou si c'est plus positif de l'audace. Dans ce cas ce serait alors notre capacité à surmonter la peur des autres.
En soumettant la volonté à la peur, on peut parler de notre volonté de vivre par le réflexe de se raccrocher à un cable, par exemple, alors même inefficace notre volonté se révélera insuffisante. Ce n'est donc pas la peur qui l'engendre, en dépit des apparences, mais bien notre idée, qui elle peut se révéler insuffisante.
Quand à notre action lorsqu'elle est bien maîtriser il en va également de notre capacité. Ce qui fait donc que nous ne pouvons pas pouvoir mais nous pouvons vouloir et que même si on veut on ne peut pas vouloir pouvoir. Donc si on peut on veut.
Au delà de cette algèbre ce qui engendre la volonté est notre force. En focalisant sur le fait qui est actuelle, par exemple ma faiblesse, notre force est alors d'utiliser celle que l'on a. Soumis à la peur par le fait que je suis faible et en recherchant uniquement une protection et il peut arriver que notre volonté ne parvienne qu'à cela, je ne fais que de soumettre à ma peur, un délaie permettant d'augmenter ma force. Cela aura pour effet que les changements continues de la vie permettra d'autre moyen d'augmenter ma capacité et poursuivre des actes plus exigent en soi.
Patience et longueur de temps valent mieux que force ni que rage disait Jean De Lafontaine.
Source(s) : Réflexion