Pourquoi les personnes qui se droguent le font-elles?

Dans toute consommation de ce genre de produits, il faut distinguer la consommation occasionnelle, la consommation excessive et la dépendance.

Pour l'alcool, typiquement, on peut être dépendant malgré une consommation relativement faible ou au contraire se faire subir des alcoolisations massives sans pour autant être dépendant. La consommation excessive définit la dose à laquelle le produit est nocif, indépendamment de la notion de dépendance.

Concernant les drogues, la consommation peut également être occasionnelle sans forcément qu'une dépendance y soit associée.

En cas de dépendance, il est facile de s'imaginer que seul le sentiment de plaisir pousse à la consommation. Lorsqu'on voit des gens se prostituer pour une dose ou des fumeurs passer un quart d'heure sous la pluie pour tirer sur leur mégot hors d'un lieu public, il n'est pas difficile de se représenter que ce n'est pas "juste pour le plaisir".

Dans un mécanisme de dépendance, la substance addictive (et la nicotine en est une des plus puissantes) stimule certaines voies du cerveau impliquées dans des réflexes fondamentaux, de survie. A chaque fois, elle entraine le cerveau à associer le comportement au sentiment d'avoir fait ce qu'il faut pour sauver sa vie. Comme pour le réflexe de s'enfuir lorsqu'on entend une grosse bête grogner derrière nous, il se conditionne un réflexe de la même intensité relié à la consommation de la drogue.

De fait, un fait commun à tous les fumeurs est d'être pris d'une envie puissante de fumer dans certaines situations, qui varient d'une personne à l'autre (en téléphonant, en buvant du vin, en s'asseyant dans son sofa...). Ce besoin impérieux cesse en principe au bout de quelques minutes. Il arrive aussi souvent que la personne s'aperçoive, au moment où elle prend conscience de ce besoin, qu'elle a déjà allumé une cigarette, automatiquement.

Quand vous passez devant une patisserie, il ne vous arrive jamais d'y rentrer, de commander machinalement un baba au rhum et de vous rendre compte que vous avez une petite envie gourmande lorsque vous êtes déjà en train de manger la patisserie sans le savoir.

Le plaisir, contrairement à ce qui a longtemps été pensé et qui était suggéré par l'attitude des consommateurs d'héroïne, n'a pas un role fondamental dans une addiction. Un fumeur pourra vous dire que la clope coûte cher, détruit ses poumons, empeste ses habits, n'est même pas très agréable, mais il ne peut s'en passer. Au moment où le besoin le prend, c'est comme si sa raison devait le convaincre de rester tranquille, alors que quelque chose d'autre lui donne le sentiment qu'il est face à un lion enragé et qu'il vaudrait mieux fuir, ou respectivement adopter le comportement qui a été conditionné.

L'addiction peut ne pas apparaitre chez des consommateurs réguliers ou au contraire être présente dès la première dose. Il y a de grandes variations de la vulnérabilité de chacun aux substances addictives. Des études portent actuellement sur différents types de récepteurs nerveux pour tenter de comprendre ce qui détermine cette vulnérabilité.

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puis vient l accoutumance

Berny.

pas du tout d'accord!

il y a plein de cocaïnomanes dans le show biz et la jet set, donc c'est pour l'action du produit!

il y a plein de miséreux qui fument du crack (autre forme du même produit), car ce sont des loosers !

il y a des centaine de milliers de fumeurs de cannabis en France, en 2 catégories, ceux qui fument du "tcherno" dégueulasse, pour frimer, et ceux qui produisent eux même (sais tu ce qu'est un Grow-shop ?), pour avoir une drogue récréative . . .

puis il y a l'immense majorité, ceux qui consomment les drogues dures légales, alcool ou tabac, en toute hypocrisie des gouvernements qui se succèdent !

je ne vois pas de différence entre une star connu qui sniffe de la coke, un buveur de pastis invétéré, et une secrétaire qui sort fumer sa clope! des accros ! ! !

plusieurs raisons pour commencer :

- mal de vivre, envie de s'évader

- mimétisme, faire comme ses potes

- rebellion, pour braver les interdits

- surdose médicamenteuse (pour antidouleur, antistress)

- augmenter ses performances physiques

Ca c'est pour le début, aprés tu n'as plus le choix

Les drogues modifient ton corps et ton esprit de facon à etre aussi indispensable que manger ou boire.

a mon avis elles ont le mal de vivre et pour oublier ce mal de vivre se refugie ds la drogue tout comme les alcooliques mais le mal de vivre reste toujours la

Elles tombent dans la drogue pour X raisons (déprimes....) et ensuite c'est l'engrenage, ils deviennent dépendants... C'est un cercle vicieux

Au départ, c'est bien souvent par jeu, pour paraître "normal", par provocation, par rébellion envers les parents etc...

Le problème est que toutes les drogues sans exception, ont une influence sur la chimie du cerveau pour provoquer certaines sensations ressenties comme agréables.

l'accoutumance, c'est à dire en fait le besoin de reproduire cette sensation, est très rapide.

Cela c'est le principe,

NOTA cela concerne aussi le tabac, l'alcool, la perversion de certains rapports sexuels (SM, BDSM, D/s).

Le problème des conséquences est très différent selon la drogue utilisée et la vitesse d'élimination par le corps.

La différence entre drogue dure et drogue douce n'existe pas dans les faits.

Exemple : l'herbe. l'élimination est relativement lente et les effets peuvent perdurer plusieurs heures et plus longtemps que l'alcool. Qui plus est, une partie n'est pas éliminée et est stockée dans les graisses corporelles. Lors d'une perte de poids plusieurs mois plus tard, il peut y avoir des effets non négligeables.

et bien sait une grande thèse car elle se pose au pluriel car elle est différente entre les un et les autres mais le départ est un gène ou un manque d'amour dans un endroit de la vie.

Pour que les dealers aient de quoi vivre.

Parce que la sensation que ça leur procure leur plaît.

C'est comme la cigarette, il y en a qui aiment ça.