Lord Oz

Depuis la révolution industrielle anglaise de 1830, l'Angleterre étant devenue le chef de file de l'Europe après la chute de Napoléon, l'économie ou tout du moins sa stabilité, est basée sur la guerre, c'est à dire la destruction pour la reconstruction - . Une guerre tous les 40/50 ans est "nécéssaire". Voyez le new deal de Roosevelt; la ruine les a sauvés, paradoxal, non? 

1830/1870 1871/1914 1918/1939 Depuis 1945, bombe atomique, donc plus de guerre militaire "majeure".

2019 : coronavirus, destruction.

Je ne suis certain de rien mais je m'interroge.

J'ai encore la force d'être étonné de mon étonnement face à un gouvernement aussi soucieux du bien-être de ses sujets. Dans notre intérêt, vu qu'on est cons, on n'a le droit de sortir de chez soi que pour aller gagner de quoi payer les retenues sur salaire et aller acheter cher des trucs dégueulasses, genre tomates en carton mouillé ou haricots en boîte qui puent encore plus à manger qu'à péter. C'est pas sympa pour les pharmacies parce que les carnivores, dont je ne fais plus partie, peuvent se soigner en bouffant un steak. Bein oui, y'a déjà tous les médocs possibles et imaginables dedans, même les vaccins y sont. Garçon!, une bonne salmonelle en entrée...et pis...et pis... Pis vous me mettrez un cancer s'il reste de la place. Mais un cancer de bonne qualité, bon pour la santé, qui donne du tonus, comme ce qu'on nous fait vivre en ce moment. Moi, je l'ai pas le covid, je suis la honte de la France, je vais donc me pendre dans la rivière glacée après avoir bouffé de la mort aux rats! Soit je finis en réanimation, soit ça fera un mort de plus...du covid.

Je constate que chacun, excepté le sadique ou le monstre froid, s'émeut devant un chat qui a faim, un chien maigre ou que sais-je encore, et s'empresse de lui porter secours dans la mesure de ses moyens.

 Toutefois, je constate aussi que presque tout le monde achète de la viande comme si c'était un produit comme un autre. Et pourtant, chacun sait, et ce n'est plus à prouver, qu'il a fallu qu'un animal mène une vie misérable emplie de souffrance avant de la terminer parfois dans des conditions inimaginables de douleurs, dans des abattoirs qui n'ont, du point de vue de la violence, rien à envier aux camps de concentrations. Alors je me demande pourquoi le lien entre la bonté naturelle de chacun lorsqu'il voit le mal se manifeste avec empathie et son indifférence menant au drame, c'est à dire au financement des atrocités dans les abattoirs, demeure.

J'ai pour seule réponse la sensation que l'effet de masse, de "tout le monde le fait" décourage le "consommateur", lui donnant l'illusion de son impuissance face à ce qu'il désapprouve au fond et que sachant si puissante l'industrie de la viande, il accepte. Mais l'erreur vient de ce que le consommateur ne voit pas sa puissance car si "tout le monde le fait", pourquoi justement ne pas "ne pas faire"? Sans l'argent du consommateur, c'est sans violence et sans appel que ces monstrueux abattoirs finiront dans les livres d'histoire. Pensez-y. 

Bye.

J'ai dit à ma femme que j'attendais que les fêtes soient passées et qu'elle aille mieux pour lui dire quelque chose, pour pas lui gâcher son Noel. Résultat, c'est pire. Elle veut absolument que je lui dise ce que j'ai à lui dire mais je veux pas, alors elle s'est mise à fumer et elle tient pas en place, c'est fatiguant. Lui dire, ce serait un coup à celle qu'elle fasse pas la cuisine le 24 au soir. Vous voyez, j'essaie de bien faire et ça me retombe dessus! Est ce que vous avez des conseils autre que tout dire maintenant?

Il y a peu, une petite chatte affamée et frigorifiée se posa sur ma fenêtre. N'étant ni une brute épaisse ni un politicien, je décidai de la laisser entrer et lui donnai à manger. Le lendemain, elle revint, me regardant de des grands yeux perdus qui cherchent du secours, rebelote : "entre minette".

J'appelai le lendemain un refuge. La dame qui me répondit m'ouvra son cœur quant au sort de la petite chatte et me dit : "BEIN AMENER LAS, ONT VAS L’EUTHANASIÉE". Je lui dis alors que je devais m'absenter et que bien qu'appréciant son humour, je ne disposai que de peu de temps. "BEEIN KOI Y FO BIEN EN FAIRE KETCHOZE". Oui, lui répondis-je avec un calme masquant une colère inutile face à cette pauvre créature de confession immonde grognasse parfum 3ème Reich dont chacun connait le hobbie qui consistait à buter ce qui lui semblait inutile afin de tromper la tristesse des dimanches d'automne où la chute des feuilles plonge dans la mélancolie tout être sensible et dont les membres du parti nazi étaient particulièrement affectés, mais l'euthanasie, c'est la mort par compassion, enfin, vous savez, en cas de fin de vie insupportable.... Dans le cas présent, je ne vois pas...La charmante dame., enfin, le truc au bout du fil me répondit :"BEIN KOI KESKE SA PEUT VOUS FAIRE? VOUS ZY ETE PAS ATTACHER??!! AMENER LA!!! Non lui répondis-je.

Je réfléchis alors et appliquant ma morale, je me suis sincèrement demandé s'il ne fallait pas piquer la chatte inutile à laquelle je n'étais pas attachée.