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Anonyme
Anonyme a posé la question dans Societé et cultureSocieté et culture - Divers · il y a 4 semaines

J'ai ressorti poignard rouillé qui appartenait à un officier marocain d'un grenier, comment faire partir la rouille et bien l'affûter ?

C'est pour ma protection personnelle à Marseille 

Mise à jour:

Beaucoup d'Afghans musulmans dans ma ville mais il faut bien vivre avec 

Mise à jour 2:

rossegilles: il possède déjà un magnifique fourreau et il est hors de question d'utiliser du cuir, quelle horreur ! Merci beaucoup je me demandais si quelqu'un serait capable de m'apporter une telle réponse sans que je n'ai à chercher moi-même  :)

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5 réponses

Évaluation
  • ?
    Lv 7
    il y a 4 semaines
    Réponse favorite

    Pour la rouille : ma méthode utilisée pour des goujons de gros diamètre en acier et leurs ferrures.

    Dans un récipient en plastique (genre bac à glace) : verser 1/2 verre de vinaigre blanc et rajouter du bicarbonate de sodium (quelques cuillères) jusqu'à ce que ça donne un liquide pâteux (ça mousse) ; appliquer immédiatement cette pâte sur la pièce à récupérer et laisser agir au moins 15 minutes.

    Quand le métal est propre, rincer à l'eau froide et bien sécher.

    Dans la pratique et parce qu'il s'agissait de pièces en acier : j'ai doublé les doses j'ai laissé tremper toute la nuit car le 1er nettoyage n'était pas suffisant.

    Le lendemain, le résultat était surprenant et dépassait toutes mes espérances.

    (A l'origine, j'avais pensé les remplacer tout court ; il y en avait 17 et vu le prix de l'ordre de 11€ pièce, pour ne pas "dérouiller" j'ai tenté l'opération).

    Pour ce qui te concerne : une lame d'époque risque d'être en "fer battu", trempé ou pas, en fer damassé ou autres originalités anciennes dont le fer de Tolède, certains de ces "fers" étant un véritable acier ; il faut donc que tu agisses avec beaucoup d'application car la rouille peut avoir traversé toute l'épaisseur de la lame et que tu commences par traiter juste une petite partie (près du manche, la partie la plus épaisse) en utilisant un pinceau plat doux : c'est le moyen le plus sûr pour préserver des ciselures éventuelles (ton poignard ressemble aux poignards marocains qui étaient ciselés et, pour certains, damasquinés).

    En outre si ton nettoyage une fois bien avancé, ton métal s'avère "moiré" il pourrait bien être en acier damassé : il faudra donc finir son polissage à la peau de chamois (ou un matériau équivalent) ; si c'est le cas, renseigne-toi un peu plus, surtout si, en plus, il est damasquiné !

    Je ne sais pas quelle est la matière du manche : pour le nettoyage de la lame protège-le en le mettant dans un sac à surgelé (par exemple) bien fermé pour éviter toute pénétration de la mixture.

    Tu le nettoieras séparément, plus tard.

    Une fois que tu auras fait tout ce travail et que tu auras un poignard rutilant, tu as tout intérêt à le ranger dans une vitrine et ne JAMAIS le porter sur toi pour la simple raison que, s'il présente des particularités (vues plus haut) c'est une pièce de collection qui pourrait valoir beaucoup d'argent : un poignard marocain damasquiné d'or peut valoir jusqu'à 3.000 € avec son fourreau ; a minima, c'est plusieurs centaines d'€.

    Après tout ça, tu pourrais te mettre en quête d'un morceau de peau d'agneau ou de chèvre pour lui confectionner un fourreau et pourquoi ne pas lui faire un petit peu de dorure sur cuir ? ou des incrustations à froid (c'est un peu long -car il faut laisser reposer plusieurs jours- mais le résultat est assez sympa... et moins risqué que le travail à chaud).

    Bon, je parle, je parle, mais je me demande bien si tu es capable d'autre chose que tes "Allahu Akba"...

  • ?
    Lv 5
    il y a 4 semaines

    Laisse la rouille ; si ton assaillant ne meure pas de blessure il mourra du tétanos !

  • il y a 4 semaines

    avec du pétrole et une meuleuse

  • ?
    Lv 7
    il y a 4 semaines

    Achètes un Glock19. 

  • Anonyme
    il y a 3 semaines

    La philosophie enseignée dans le Shōrinji Kempō vient du Kongo Zen, la philosophie du diamant (on utilise cette image du diamant car il a cette qualité d'être éclatant et indestructible). Elle favorise le développement de l'individu et affirme que chacun ne doit puiser sa force (physique et mentale/spirituelle) qu'en lui-même. Les techniques martiales pratiquées dans le Shōrinji Kempō peuvent être dangereuses, voire mortelles. Le kenshi doit donc se maîtriser pour maîtriser les techniques qui lui sont enseignées, et c'est pour cette raison que le Shōrinji Kempō fait référence à des préceptes Bouddhistes. Il y a six principes de base :

        Ken zen ichi nyo (拳褝一如?) : entraînement conjoint du corps et de l'esprit (unité de la technique et de la philosophie) ;

        Riki ai funi (力愛不二?) : harmonie indissociable de la force et de la compassion ;

        Shushu kōju (守主攻従?): priorité de la défense sur l'attaque ;

        Fusatsu katsujin (不殺活人?) : aider et construire au lieu de détruire ;

        Gōjū ittai (剛柔一体?) : unité du Goho et du Juho, c’est-à-dire parité des techniques dures et souples ;

        Kumite shutai (組手主体?) : la nécessité de s'entraîner à deux afin de progresser ensemble.

    Pendant l'entraînement, les professeurs insistent sur le fait que le but du Shorinji Kempo n'est pas de créer des "guerriers", mais de former des individus capables de comprendre et d'aider les autres.

    Pour que le Shōrinji Kempō ne soit pas qu'un simple ensemble de techniques de combat, l'enseignement philosophique est indispensable.

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