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4 réponses
- Anonymeil y a 6 mois
Nous nous retrouvons ce matin dans le cimetière de Lannemezan parce que dans la nuit du 9 au 10 août dernier, 63 tombes ont été vandalisées et profanées. C’est un acte grave pour trois raisons :
1-D’abord parce que c’est là que nous enterrons nos défunts. Un cimetière est un lieu de repos, un lieu de mémoire; c’est un lieu de prière, c’est un lieu d’espérance. C’est au cimetière que nous nous rendons régulièrement, et en particulier le 1° ou le 2 novembre, pour faire mémoire des membres de nos familles que nous avons connus, aimés et que nous voulons honorer, pour lesquels nous voulons prier, que nous voulons confier à la miséricorde de Dieu. Cela fait des tombes de nos familles des lieux extrêmement sensibles. Des lieux de grandes émotions. Des lieux où nous nous sentons fragiles parce que nous y sommes remis face au mystère de la mort. La mort qui nous choque, nous déconcerte, nous révolte. La mort qui nous a pris un parent aimé. La mort qui nous interroge sur la précarité de notre propre existence. La mort qui est l’échec absolu. Un cimetière est un lieu où nous nous retrouvons en couple, en famille, entre amis pour pleurer nos morts et pour nous soutenir, pour nous porter les uns des autres, pour tenter de nous consoler. Nous sommes fragiles dans un cimetière. Voilà pourquoi il doit être absolument respecté. Chacun d’entre nous est remis face à la précarité de son existence, chacun de nous s’y sent vulnérable. Et c’est pourquoi la profanation d’un cimetière est tellement injuste, tellement indigne : parce que notre fragilité, notre impuissance face à la mort est tournée en dérision, moquée, violentée là où elle devrait être infiniment comprise et respectée.