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On va encore nous faire croire ces histoires de "bien-être" et de réintroduction ?
C'est très bien, les zoos. Bien-être des animaux, projets de réintroduction, sauvetage d'espèces menacées, pédagogie... C'est ce qu'on nous rabache depuis toujours.
Et on vient d'avoir la preuve du contraire : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&frm=...
Un girafon en parfaite santé exècuté pour cause de manque d'originalité de son patrimoine génétique (c'est incroyable de pouvoir proférer ce genre d'ineptie, défense assumée de la biodiversité choisie !). Autopsié devant un public dont vous pourrez apprécier l'âge sur les photos. Et dépecé en public pour nourrir les fauves (comme s'ils en étaient incapables). Les pédopsychiatres Danois vont avoir une année chargée. Au passage, comment qualifier les parents qui ont emmené leurs petits voir cet édifiant divertissement ?
Il parait qu'il était intransférable et ses geôliers ont refusé de le vendre.
Ca va être plus compliqué, maintenant, de défendre ces institutions et leurs bonnes intentions.
@ Gunderic et Hyppolite : ce n'est pas une saute d'humeur ; mais un constat de double discours. Un cas exeptionnel peut éclaircir bien des positions. Les tenanciers n'oeuvrent plus que pour la mainmise de l'humain sur nos voisins (comme bien d'autres).
Rassure-toi ; les gens abattent toujours poules et lapins eux-mêmes, et heureusement. J'ai assisté à ça et n'en ai pas été non plus traumatisée. Je trouve même vraiment grave qu'on ne puisse plus le faire pour les autres animaux ; ça leur éviterait des souffrances inutiles, mais c'est un autre débat.
Crocodiles et lions n'ont aucune violence ; c'est une notion humaine. Ils mangent ; c'est tout.
La sensiblerie est rarement de mise chez moi ; je refuse cette accusation. Mon propos était simplement de souligner la contradiction dans le discours. Si la sensiblerie était mon truc, je ne mangerait aucun tinanimo et je ne défendrais pas la chasse (quand elle le mérite).
Pour ce qui est des enfants
... Pour ce qui est des enfants, je pense qu'il faudra être costaud pour leur faire comprendre qu'un défenseur tue. Les joies de la double-contrainte...
@Hermeline : Merci d'avoir pris autant de peine ! C'est exeptionnel, mais je n'en attendais pas moins de toi.
Mon propos n'était pas de montrer une haine acharnée envers l'action des zoos sans discernement ; simplement d'appuyer sur les failles d'un discours contradictoire : défenseurs des animaux / exécution. Ca fait des années que les dirigeants des parcs animaliers (allez, je cède au politiquement correct) essaient de redorer leur blason à coup de sauvegarde des espèces, qu'ils seraient les nouveaux Noë et tout et tout. J'essaie juste d'appuyer sur leurs contradictions.
Ouihihi ! ! ! pour 1 C ; on en reparlera sûrement.
2 Oui, mais on pouvait le déplacer.
Je crois que j'aurais préféré qu'ils le livrent vivant.Quand à savoir si les lions d'élevage sont encore capables d'occire une proie...
O.K. Pour les conditions morbides, évidemment. O.K. Sur à peu près tout, bien sûr, mais est-ce bien naturel de servir aux lions un mets préparé ? Mets qu'on était sencé protéger.
4 En soi, en rien. Mais pour les vaches, cochons, lapins... on ne se déguise pas en sauveur de l'espèce. On tue pour nourrir ; sans joie ni remords.
Je ne dis pas qu'il soit fondamantalement frapadingue de supposer que les lions mangent de la girafe ; ce qui relêve de la frapadinguerie, c'est leur préparer en public, et leur fournir morte.
D'autre part, je continue à penser que tout ce monde serait mieux chez lui, dans des conditions naturelles. On use bien du droit d'ingérence pour nos frères ; pourquoi pas pour nos voisins ?
Entièrement O. K. pour le rapport sain à la nature (sauf qu'on n'est pas en retard, mais franchement à côté), mais où est-elle dans un zoo ?
Evidemment, on a un blocage en ce qui concerne la souffrance de tout ce qui n'est pas mammifère («ça ne crie pas» doit jouer) ; comme quoi on se reconnaît des cousinages sans vouloir l'admettre (en parlant de cousinage, Hermeline, j'ai bien l'impression qu'on a des bases communes).
Et, pour répondre à la question que tu as effacée, je ne suis pas végétarienne. Et j'adore, comme les lions, manger de l'animal libre qui a juste eu un accident de parcours sur la fin. Sanglier, cerf, surout. Pas de lagomorphes, félidés, canidés ni d'équidés, pour des raisons tout à fait personnelles et injustifiables. Pas de bêtes qui aquatiques pour une question de goût et de capacités gastriques.
Bambi n'est pas ma bible, même si, esthétiquement, c'est admirable. Je pencherais plus du côté Terrasson, mais tu l'avais préssenti.
J'ajoute qu'à mon goût, le simple fairt de donner un nom humain à un bébé girafe ou tout autre animal qui devrait être sauvage est une négation de son être.
6 réponses
- HermelineLv 7il y a 7 ansRéponse favorite
MODIF : je me suis permise de parcourir ton profil, aussi je modifie ma réponse (sans en changer le sens, mais à un autre niveau)
1/ Naissances en captivité. Cet article n'est que le résultat de l'amélioration considérable des conditions de vie en captivité ces 15 ou 20 dernières années. Les animaux sont en bonne santé, leurs conditions de vie conviennent, ils se reproduisent bien. Très bien. Trop bien. Au lieu d'avoir un problème de gestion de la reproduction, ils ont maintenant pour beaucoup d'espèces un problème de surpopulation. Les options : a/ stérilisation chirurgicale, b/ stérilisation chimique, ou c/ séparation des sexes.
a/ solution définitive, irréversible, ce qui n'est parfois pas souhaitable
b/ certaines espèces ne supportent pas ces traitements
c/ problèmes liés à la surface disponible, au comportement des animaux selon leur organisation sociale naturelle
a, b et c/ pour certaines espèces, la reproduction est une condition sine qua none pour l'équilibre psychique des individus, du groupe. les jeunes sont souvent un moteur essentiel de la cohésion de groupe. tu es la première à critiquer le contrôle des naissances pour les animaux de compagnie, je pense que ça te parle ;)
2/ Gestion des populations captives. Tu connais peut-être l'exemple des guépards sauvages (ou plus récent les lions d'Asie, ou les cougars de Californie). Même dans le milieu naturel, dès que les facteurs de sélection naturelle ou de dispersion naturelle des populations sont affectés, on peut voir se développer de gros problèmes de consanguinité. La traduction des communiqués de presse de l'histoire dont on parle est malheureuse, il est fait état de sélection pour une génétique "originale"... C'est absurde. Les populations sont gérées pour justement pouvoir conserver une population en bonne santé génétique (au plus proche de la diversité des individus fondateurs de la population) sans faire n'importe quoi au niveau de la reproduction. Quand ces programmes d'élevage n'existaient pas, les zoos ne prenaient pas du tout garde à séparer parents/jeunes, frères et soeurs, et les reproductions très consanguines étaient ultra-courantes. Ces choix sont nécessaires pour limiter les naissances à un niveau raisonnable sans se retrouver avec des populations complètement dégénérées.
3/ Les faits. Le fond n'est pas choquant. Il faut remettre les choses à leur place, la girafe est un animal comme un autre, si ces lions n'avaient pas eu ce girafon à manger, ils auraient mangé une vache ou un cochon, qui tout comme cette girafe, sont nés par la volonté d'un éleveur, ont été élevés (dans des conditions bien plus morbides que ce girafon), et finalement ont été abattus et dépecés. Il est bien plus naturel pour un lion de manger une girafe qu'un boeuf, il est absolument plus normal pour un herbivore (biologiquement parlant) de finir sous les crocs d'un fauve que dans un incinérateur...
4/ La pédagogie, la manière de faire. Remettons les choses dans leur contexte, ça se passe au Danemark ; Les pays nordiques n'ont pas du tout la même approche que nous de ces choses là. Abattre des animaux élevés dans le zoo se fait de plus en plus couramment, que ce soit en Allemagne, en Suisse, et probablement dans bien d'autres pays. Comme dit plus haut, pourquoi serait-il normal d'élever et abattre des poussins, des cochons, des vaches et des lapins pour nourrir des carnivores, mais totalement inacceptable et scandaleux de faire la même chose avec des gazelles, des kangourous, des dendrocygnes ou ici des girafes ? C'est effectivement une question d'éducation du public, mais très sincèrement, à mon avis c'est la France qui est très très en retard sur ce plan là, et pas les dannois qui sont frappadingues.
Le problème ici c'est la diffusion de l'information, qui a pris une échelle planétaire, atteignant des populations qui sont encore très en retard vis à vis du rapport sain à la nature (à savoir, un lion, ça mange de la viande, et la viande, ça vient d'un animal qui a vécu, qui a été mignon à un moment de sa vie, qui a eu une maman, etc).
En France, quasiment tous les zoos proposent des visites couplées à des nourrissages, parfois même des distributions d'animaux vivants (en général, poissons pour les loutres ou autres mammifères aquatiques), personne ne trouve cela anormal. Il n'y a aucune différence ici.
@jout : il y aurait plein de choses à approfondir.. mais pour résumer, je crois que le principal dysfonctionnement ici, c'est la communication. Tout cela peut très bien passer et être compris, à condition d'être expliqué correctement, et pas déformé par la presse à sensation (qui du coup zappe la moitié des infos...). Je ne crois par exemple pas une seule seconde que le zoo a présenté comme ça l'invitation à assister au découpage du girafon... probablement une visite guidée type "visite des coulisses" comme beaucoup de parcs en proposent, avec parfois la possibilité pour le visiteur de participer à la préparation du repas des animaux.
Les zoos ne se prétendent pas "défenseurs des animaux" (du moins quand les gestionnaires jouent plus sur l'honnêteté que sur le "greenwaching"). Aujourd'hui, se sont bien plus des organismes d'élevage, à l'échelle mondiale, qui à l'occasion peuvent renforcer des populations sauvages existantes (génétiquement parlant), mais surtout mettre en avant les animaux élevés pour faire de la sensibilisation, de l'éducation, de la recherche, et du financement de projets in-situ (et c'est en cela qu'ils peuvent se prétendre "défenseurs"). Les animaux qui sont dans les cages, eux, ne sont sauvés de rien du tout (si ce n'est de la bêtise des visiteurs), ils sont seulement les descendants des animaux capturés pour le profit dans leur milieu avant les années 80..
Ce n'est pas un problème simple du tout. Quel choix? faire des zoos un mouroir où les animaux vieillissants sont privés de vie sociale normale, de reproduction, et attendent que le temps passe, ou faire malgré tout de la repro tout en sachant que les "surplus" seront alors euthanasiés faute de place? suis pas certaine qu'une des options soit meilleure que l'autre... et c'est toute la problématique des zoos ces dernières années, et des coordinateurs des espèces concernées.
En France, ça s'oriente plutôt vers les stérilisations à grande échelle, faute d'acceptation des euthanasies par le grand public... mon coeur me dit que c'est mieux. ma tête est pas certaine d'être d'accord.
-c/ ça se fait déjà beaucoup, mais ça pose d'autres problèmes d'un autre ordre (comportement, place occupée, intérêt pour les parcs vis à vis du public...)
@@jout : suite à pas la de lectures sur le sujet, si le parc a l'entier soutient de l'EAZA (association des zoos et aquariums européens), il y a quand même plusieurs zoos (français) qui se positionnent totalement contre la pratique. reste à voir si ces prises de position sont sincères ou sont principalement d'ordre à ne pas se retrouver en ligne de mire des "défenseurs".
@la belle gauloise : étant donné que pour le cas du loup, il n'y a eu aucune réintroduction, la question ne se pose pas. le lynx en revanche a été réintroduit, et ça se passe pas trop trop mal dans les régions où il est implanté (mis à part les vosges).
- il y a 7 ans
si j'avais été premier a répondre ma réponse aurait été la même que les 2 précédentes (gundéric et Hermeline)
Source(s) : ancien soigneur en parc zoologique - GundéricLv 6il y a 7 ans
Je peux comprendre ta saute d'humeur mais de là à déconsidérer de la sorte l'action des zoos...
Le cas de ce girafon est exceptionnel. Tu ne peux pas soutenir que les zoos ont pour vocation d'abattre leurs pensionnaires. Il est indéniable qu'ils oeuvrent pour la conservation des espèces et que de temps en temps, certains individus sont relâchés dans la nature (cas du gypaëte barbu dans les Alpes par ex.).
Je ne vois donc pas comment cet exemple isolé remet en cause tout le travail effectué.
D'autre part, tu charges un peu la mule. Qu'est-ce que c'est que cette histoire de pédopsychiatres danois ? Tu ne sais pas qu'avant, dans les campagnes, les gens abattaient eux-mêmes leurs poules et leurs lapins ? Je me rappelle très bien que ma grand-mère enlevait sur la table de la salle à manger la fourrure des lapins et, à l'aide de ses hachoirs, les découpait devant moi. Je n'en suis ressorti ni traumatisé, ni psychopathe. Et je pense qu'on peut dire la même chose de tous ceux qui y ont assisté.
Je suppose que la dissection a été pratiquée de manière "propre" et calme (rien à voir avec la violence des crocodiles qui engloutissent vivantes les gazelles ou celle des zèbres éviscérés par les lions). Il n'y avait pas là manière à s'offusquer surtout si elle était accompagnée de commentaires pédagogiques (sinon, je n'en vois pas l'intérêt).
C'est sûr que ce sont des scènes dont les citadins n'ont plus l'habitude. Cela explique la sensibilité qui s'est développée en faveur des animaux dont la vie, pour certains, devient aussi sinon plus importante que celle des humains (les gens réagissent bien plus à la torture que subissent les animaux qu'à celle que subissent les hommes).
Personnellement, cette histoire me rend triste. Je trouve dommage que ce zoo n'ait pas trouvé d'autre solution. Mais cet exemple seul ne m'incite pas, sous le coup de l'émotion et de la sensiblerie, à tirer des généralités et à contester leur action.
- il y a 7 ans
Sans aller si loin et en restant sur notre territoire, crois tu que la réintroduction du loup soit une réussite lol..
- il y a 7 ans
Au nom de la protection... je ne sais plus dans quel pays d'Afrique de l'Ouest, une organisation de sauvetage d'éléphants en a sacrifié au moins 2 pour les transférer dans un parc qui n'était pas le leur, car ils étaient soit disant en danger. Résultat : un éléphant mort d'une crise cardiaque une fois piqué par le somnifère. Un autre éléphant qui s'est endormi dans un marécage : noyé!
Comprends pas comment c'est possible.