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Que pensez-vous d'une psy qui recommande à une jeune femme de 32 ans?
qui a un chagrin d'amour d'aller vivre quelques temps chez sa mère alors qu'elle a les moyens financiers de vivre seule mais seulement parce qu'elle déprime.
4 réponses
- il y a 8 ansRéponse favorite
un chagrin d'amour engendre un besoin d'affection, quand on s'entend bien avec sa famille vivre avec elle peut être ressourçant, ça peut être un bon moyen de passer ce cap je trouve!
l'argent n'apaisera pas ton cœur, l'amour d'une famille est source de chaleur pour ce cœur
Source(s) : j'ai moi même effectué un séjour chez mes parents suite à un chagrin d'amour, ce faire dorloter ça fait du bien... - ?Lv 7il y a 8 ans
Pourquoi pas ? Si elle a besoin d'affection et d'être entourée pour se reconstruire ? Les moyens financiers ne sont pas tout dans la vie même s'ils aident beaucoup
- GentianeLv 7il y a 8 ans
Je crois que le rôle d'un psy, c'est plutôt d'écouter le patient et pas de donner des conseils. En principe, en écoutant le patient et en interprétant ce qu'il dit, il doit amener le patient à trouver ses propres solutions, sans l'influencer. Mais bon après, il y a pas mal de psys qui se détournent un peu de leur rôle officiel de psy et qui donnent des "conseils d'amis". Au fait, malgré leur rôle de psy, ils restent des êtres humains et des fois, leur distance de psy s'effrite un peu pour laisser place à leur personnalité à eux et ça montre qu'ils sont des humains comme nous, finalement, avec leurs propres avis. J'ai aussi une psy comme ça qui reste plus elle-même qu'elle ne joue son rôle de psy. C'est une femme que j'aime vraiment beaucoup. J'ai l'impression qu'elle me considère un peu à égalité avec elle plutôt qu'être au-dessus de moi. Bon, bien sûr, quand on donne son avis perso, on n'est plus trop dans l'analyse des réactions du patient et donc, on peut passer à côté de qqch. Je suis très abstraite, je sais, mais je vais te donner un exemple: Avec l'affaire DSK, j'avais une fois raconté à ma psy que c'était une histoire qui m'avait effrayée et que je me demandais si tous les hommes avaient un côté comme lui. Au lieu d'essayer de comprendre qu'est-ce qui m'amenait à penser ça, elle a réagi tout de suite pour dire que c'était un amalgame. C'était son côté spontané, son avis à elle, mais elle sortait de son rôle de psy en ne cherchant pas à comprendre ma pensée. Après pour ton histoire à toi, je ne sais pas trop comment tu as pris le conseil que ton psy t'a donné. Est-ce que tu as trouvé qu'il ne te comprenait pas et qu'il te disait "ce qu'il faut que tu fasses" ? Je trouve que sa réaction était un peu paternaliste. Après, je ne sais pas du tout de quelle manière il l'a dit.
