Quel est le rapport entre s'habiller et polluer?

Oui, oui, oui, je n'ai pas compté.

Pour fabriquer des vêtements il faut obtenir la matière première. Le coton, par exemple, est cultivé de manière intensive dans des champs où des engrais ont été répandus, et souvent des pesticides.

La soie, de la même manière, est obtenue en élevant les insectes qui la produisent, et qui sont probablement traités contre leurs maladies ou leurs prédateurs.

De plus, pour tisser ces matières premières, il faut de l'énergie, des moteurs thermiques ou électriques pour faire tourner les métiers à tisser qui ne sont plus manuels de nos jours, sauf dans quelques procédés artisanaux exceptionnels. Et cette énergie, pour l'obtenir, il faut polluer. Soit polluer l'air, lorsqu'on extrait le pétrole, soit polluer l'environnement lorsqu'on produit de l'électricité de source nucléaire.

Les teintures sont souvent des produits chimiques polluants.

Et j'ajouterais que pour coudre les tissus, même topo, il faut des machines, de la lumière dans les ateliers etc.

Il faut aussi de l'énergie pour amener la matière première jusqu'aux métiers à tisser, puis du métier à tisser vers la machine à coudre, puis de la machine à coudre vers le consommateur.

Donc oui, fabriquer des vêtements, ça pollue.

la production de coton est très polluante.

D'autant que l'occidentale se doit de suivre la mode et acheter les fringues dont elle n'a pas besoin.

fleur si tu pense que t'habiller pollue... ne met rien c plus raisonnable :D t écolo ? =D

Bien vue l'espingouin ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Teinture

Et bravo pour les 73 % de B.R !

Si tu vas t'acheter des fringues a longueur de temps comme le font beaucoup beaucoup de gens, tu peut en effet considérer que tu pollue... Le problème n'est pas de s'habiller mais la fréquence a la quelle tu dégaine ta CB, aujourd'hui les gens sont de sur consommateurs.

Il faut bien se mettre dans la tête que, de toutes façons, dans notre société actuelle, TOUT pollue: manger, voyager, faire des enfants, construire, communiquer, se vêtir... tout.

En l'occurrence, pour les vêtements, les principaux problèmes sont la ressource en eau, la pollution chimique et le bilan carbone des transports:

- la ressource en eau: la Mer d'Aral, qui ressemble maintenant de plus en plus à une grand flaque d'eau salée, a été réduite à néant à cause de l'irrigation, surtout pour faire pousser du coton.

- la pollution chimique: une énorme partie (de tête, 30 à 40%) des produits phytosanitaires utilisés dans le monde sont pulvérisés sur des champs de coton.

- le bilan carbone: difficile, aujourd'hui, de trouver des vêtements qui soient fabriqués sur notre continent! la grande majorité vient de Chine ou du sud-est asiatique, avec parfois des trajets étranges, du coton qui a poussé en Amérique centrale peut très bien se retrouver sur nos épaules après un détour en Chine: le tour du monde en bateau juste pour payer moins cher les mains qui le cousent.

Des signes d'espoirs? il y en a!

En achetant des vêtements en coton bio, tu évites toute la pollution chimique! On en trouve de plus en plus, même dans la redoute ou à décathlon.

si tu t'habilles en lin, tu as des chances que tes vêtements soient fabriqués en France (ça fait quand même moins de kilomètres!

Et quant à l'irrigation... Difficile à trouver une solution.. Sauf en utilisant tous les vêtements qu'on achète, et ne les jeter que quand ils ne sont vraiment plus utilisables: c'est comme ça que je procède: un vêtement est mettable tant que je le juge trop beau pour bricoler avec. Et il n'est plus utilisable quand je ne peux plus l'utiliser pour bricoler avec. Alors bien sûr, les fashion victimes qui achètent des vêtements "jetables" (qu'ils ne mettent qu'une ou deux fois) sont franchement plus polllueurs que les autres. Et bien entendu, tout l'arsenal marketing est déployé pour les pousser dans ce sens!

Bon courage quand même!

oui c'est vrai ,mais utile et dangereux .merci de ne pas compter, c'est vraiment anormal.JE sais qu 'avec tout ce qui est entrain de se passer ,les choses vont etre autrement considérées.