QUEL PARENT N'A PAS SOUFFERT D'ETRE LARGUE PAR L'UN DE SES ENFANTS ?

Maria, pourquoi as-tu rejeté ton père

Et par là même ton frère, ta sœur et ta grand-mère,

Crois-tu que ce soit une bonne idée

De refouler ainsi jusqu’à ton entité ?

Un jour viendra où tu le regretteras

Mais il sera alors trop tard pour moi.

Peut-être les autres te pardonneront-ils

D’avoir eu cet instant d’égarement futile ?

Reconnais donc tes faiblesses

Pour avoir accepté des bassesses

Dis-toi bien que les initiateurs

Ne sont pas forcément les payeurs.

Je comprends que tu puisses être influençable,

Mais pas sur ce grave sujet plus que regrettable

En acceptant cette pression maternelle

Tu t’es risquée à une disgrâce éternelle.

Faut-il que tu sois faible, pour accepter de te soumettre ainsi.

Je te croyais plus perceptive et plus sensible aussi

Ce manque de maturité de ta part m’étonne

Seule notre générosité motivera que l’on te pardonne.

Médite bien sur cette simple et modeste poésie

Qui, en dit long sur tout mon ressenti.

J’aurai bien du mal à vivre jusqu’à la fin de ma vie

Cette grave injustice qui semble ne te causer aucun souci.

Adieu petite ! Fais en sorte de vivre heureuse si tu le peux,

A ta place j’aurais mauvaise conscience de rendre les miens malheureux

Mais nul autre que toi ne peux changer ce pauvre état d’esprit

Ta vie t’appartient, même si elle fait de nous des incompris.