La crise n'est-elle pas la faillite conjuguée de nos valeurs sociales ?

Il y a du vrai dans les deux premières réponses mais je crois néanmoins que nous sommes TOUS responsables face à cette crise.

Cela commence par le grand PDG qui pense profits, bénéfices et bonus, en passant par les travailleurs qui veulent plus en faisant moins pour te miner par les chômeurs professionnels (je ne parle pas de ceux qui ont perdu leur emploi)

Ne mettons pas toujours toute la faute sur les autres. La crise, c'est la conséquence de comportements collectifs et individuels tant chez les hommes politiques de tous pays que chez différents maillons du monde du travail. Et là, oui je dis que les enseignants ont comme les autres une part de responsabilité.

Le but de l'enseignement a toujours été de fournir les instruments de base, lecture, écriture, calcul.

Le monde professionnel n'est entré que tardivement dans ses prérogatives, cela a été de tous temps celui du monde des métiers. L'enseignement étant chargé de la culture des "élites". Il ne faut pas demander aux enseignants une mission qui n'est en rien la leur.

Depuis le collège unique, il est demandé de donner à tout le monde une culture, pas un métier, il ne faut pas faire cette erreur.

L'enseignement technique et professionnel très coûteux a toujours été le parents pauvre. Il ne faut pas confondre le rôle des enseignants et celui des parents qui sont seuls en charge du devenir de leurs enfants.

Je t'invite à aller te planquer derrière ta rente mensuelle dans un établissement dur, au vu du montant en euros, tu ne resteras pas longtemps...enfin si tu as le niveau pour postuler

NON.

La crise mondiale est la crise du système financier.

Un système financier basé sur le modèle banque_centrale-banques_privées, avec des prêts à réserve fractionnaire, dont certains sont à taux variable.

Les subprimes, déclencheurs de la crise, étaient en réalité un gigantesque système pyramidal où les gens s'endettaient pour acheter une maison, puis s'endettaient pour acheter des 'paquets d'actions' très profitables (dont une partie était constituées des dettes des premiers), puis s'endettaient pour acheter d'autres paquets contenant des dettes, etc etc...

Quand les taux des crédits pour l'achat des maisons (prêts à taux variables) ont augmenté, les gens n'ont plus été en mesure de payer, le système des subprimes s'est cassé la gueule, les gens ont hypothéqué leur maison, l'immobilier a chuté, et tout a fini par se casser définitivement la gueule.

Je ne vois pas le rapport avec l'Education.

Quant aux enseignants, avant de les critiquer, il faut peut-être essayer de faire leur boulot, non ?

@ Micdal : j'approuve totalement vos propos.

@Laségolade : manque de bol, mon père est prof en collège et ne compte pas ses heures. Si tu n'avais pas le niveau pour postuler, ça ne sert à rien de venir déverser ta bile ensuite. Oui, il y a des mauvais profs, mais dans l'ensemble, c'est un métier difficile exercé par pas mal de gens admirables (si tu avais vu mes profs de matières scientifiques quand j'étais en terminale, tu ne parlerais certainement pas comme ça).

Bref, à part quelques dogmes éculés issus de jaloux incapables, tu n'apportes aucun argument, mais ne te gênes pas pour critiquer. Il serait peut-être bon de t'interroger sur le bien-fondé de ta question, non ?