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Jojo
Lv 6
Jojo a posé la question dans Arts et sciences humainesHistoire · il y a 1 décennie

Pourquoi l'armee allemande n'a pas reagi quand les sovietiques se sont positionnes a l'ouest de Stalingrad?

avant l'encerclement fin novembre 42...

C'etait tellement bien cache que personne n'a vu le coup venir? Trop rapide? Et dans le cas contraire, qui a decide de ne rien faire pour empecher l'encerclement de la 6eme armee?

Mise à jour:

Ils auraient pu utiliser la luftwaffe, non? Elle ne servait plus a grand chose a Stalingrad...

7 réponses

Évaluation
  • Anonyme
    il y a 1 décennie
    Réponse favorite

    Ca va paraitre idiot : pour cela, il aurait fallu "reculer". Le gros des forces allemandes de la région était justement dans la ville même de Stalingrad, le reste du front était tenu par des unités roumaines et italiennes, à la valeur combattive moindre. Hitler avait donné l'ordre à ses troupes (le général Von Paulus) de ne pas reculer. Et Göring persuadait Hitler que "sa" luftwaffe pourrait ravitailler les encerclés en attendant une opération de "sauvetage".

  • Anonyme
    il y a 1 décennie

    L'opération Uranus mise en place par Joukov s'est faite dans le secret le plus absolu .

    de plus Hitler tenait à prendre et à conserver cette ville . En effet son côté mystique lui faisait penser que de prendre Stalingrad ( ville de Staline en langue Russe) serait un signe des dieux .

    Pour assurer la défense arrière de la VI armée allemande, il comptait sur deux divisions : une Italienne, une Roumaine . Hors lors de la contre attaque, ces deux divisions furent littéralement pulvérisées le 1er jour scellant le sort de la VI ème armée .

  • Anonyme
    il y a 1 décennie

    Les Allemands trouvent un pays las du soviétisme, mais les Einsatzgruppen massacrent systématiquement les Juifs (plus de 1 500 000 personnes, essentiellement des femmes et des enfants, seront assassinées de 1941 à 1944) et multiplient les atrocités dans le cadre de ce qui ressemble à une guerre d'anéantissement.

    La population devient de plus en plus hostile à un envahisseur qui apparaît comme un ennemi venu pour anéantir et non pour libérer. Si les premières villes capturées avaient semblé accueillir favorablement l'envahisseur (en Ukraine en particulier), du fait de la lassitude face à la férocité du régime stalinien et aux problèmes des nationalités, les très nombreux massacres de civils transforment rapidement cet a priori favorable. Les massacres de civils désarmés et l'intention déclarée de réduire les Slaves en esclavage retournent vite les populations. Le traitement inhumain réservé aux prisonniers de guerre a fini par filtrer. Les Allemands éprouvent des difficultés croissantes à capturer des prisonniers, les soldats russes préférant lutter jusqu’à la mort plutôt que de mourir sommairement exécutés. Les opposants au régime se persuadent qu'il s'agit d'une lutte à mort où ils n'ont guère le choix du camp.

    Les troupes allemandes traversent des régions affreusement pauvres et désertes, et l'étendue des espaces russes fait perdre tout son sens à la Blitzkrieg. Les lignes de communications de la Wehrmacht s'allongent démesurément. Assez rapidement, des groupes de partisans se forment sur les arrières de la Wehrmacht, obligeant celle-ci à consacrer un partie importante de ses forces au maintien de ses routes de ravitaillement. Ce dernier rencontre de nombreux problèmes, comme la différence d'écartement des voies de chemin de fer russes avec celles d'Europe occidentale. Après des centaines de kilomètres parcourus dans les plaines russes, le matériel est usé et en mauvais état. Surtout, le manque d'hommes disponibles, compte tenu de ses pertes, commence à poser un problème à la Wehrmacht. Après plus d’un mois de combats, elle a déjà perdu plus d’hommes qu’au cours de toutes ses campagnes à l’Ouest, tout en étant très loin d’avoir atteint ses objectifs opérationnels. En septembre 1941, les divisions combattantes, alors au nombre de 142, déclarent avoir perdu près de 50 % de leurs forces initiales en hommes et en matériel et, en novembre, la plupart des formations d’infanterie ont perdu la moitié de leurs effectifs.

    Début septembre, les Allemands, bloqués par les boues, tiennent plusieurs conseils de guerre pour prévoir la suite des opérations, dont la conférence d'Orcha, à laquelle participe Hitler. Il est désormais clair que malgré les pertes colossales infligées à l'Armée rouge, celle-ci n'a pas été détruite. Sa combativité, loin de s'écrouler, semble même s'accroître. Il apparaît que seul le groupe d'armées centre sera capable de reprendre la progression quand les routes seront de nouveau praticables. Malgré l'aide des Finlandais, le groupe nord est incapable de mener un action de vive force contre Léningrad, il arrive tout juste à maintenir un encerclement partiel et précaire, qui laisse passer le ravitaillement pour la ville par le lac Ladoga. Le groupe d'armées sud est soumis à une forte pression russe et le corps blindé de von Kleist a été contraint de passer à la défensive, voire de céder du terrain comme à Rostov-sur-le-Don, aux portes du Caucase, face aux contre-attaques de Semyon Timochenko: c'est le premier recul allemand depuis le déclenchement de l'invasion.

  • Alex
    Lv 7
    il y a 1 décennie

    Il est possible que les allemands n'aient pas été au courant de ces concentrations. L'auraient ils su, avec quoi auraient ils réagi ? Qui trop embrasse, mal étreint ...

    Stalingrad était un de leurs objectifs majeurs : en coupant la Volga, l'URSS aurait été privée du pétrole caucasien, et donc à terme vaincue. Une autre armée allemande se ruait alors sur les champs pétrolifères caucasien (l'Azerbaïdjan), il ne devait donc pas rester beaucoup de réserves pour lancer encore une attaque au delà de la Volga, vers les steppes sans fin et l'Oural.

    Il y a cette fameuse anecdote, comme quoi les troupes allemandes en route pour Bakou ont dévié de leur itinéraire (et donc perdu un temps précieux) pour permettre la conquête du mont Elbrouz (plus haut sommet d'Europe) par une équipe d'alpinistes allemands ! Quand on se laisse guider à la guerre par de telles cinsidérations, il ne faut pas s'étonner de perdre.

  • Anonyme
    il y a 1 décennie

    Hitler était sûr que Paulus tiendrait la ville, pendant que des forces allemandes s'enfonceraient dans le Caucase pétrolier et retourneraient ensuite sur les arrières des Soviétiques. Un Blitzkrieg.

    Il ne fallait surtout pas que Stalingrad soit évacué aussi, car il portait le nom du dictateur soviétique.

  • il y a 1 décennie

    Ce n'était pas une décision qui était entre leurs mains.

    Car, relis des bouquins sur Stalingrad, notamment l'excellent "Opération Barbarossa", les allemands n'avaient plus suffisamment de carburant pour faire durablement manoeuvrer les divisions de panzers.

    Paulus devait opérer la jonction avec une autre armée présente du côté de la Mer Noire, elle devait notamment s'emparer des puits de pétrole roumains ou caucasien. Je ne sais plus exactement.

    Ils ont rencontré une résistance inhabituelle. On connaît la suite.

    A cause de leur avancée façon Blitzkrieg, qui avait si bien fonctionné sur d'autres terrains de combats.

    Ils ont rencontré d'autres problèmes de positions, à cause d'un agent double nommé Richard Sorge,qui avait balancé toutes leurs positions aux Russes.

  • il y a 1 décennie

    tu voulais k'il fasse koi?

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