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Comment faire comprendre avec tact la gravité de l'alcoolisme à notre meilleure amie. (sens propre).?
Mon épouse et moi avons une amie de 51 ans.
Celle-ci sombre de pire en pire dans l'alcoolisme, depuis 3 ans, plus ou moins une bouteille de whisky par jour. Une première approche du problème a été très mal acceptée. Rien ne laisse deviner le pourquoi vers ce refuge.
Notre question est double.
1- Comment lui faire comprendre sans la heurter qu'elle est en train de détruire sa vie
2- Quels en sont les risques surtout pour sa santé?
MERCI D'AVANCE POUR VOS CONSEILS.
5 réponses
- brendyLv 5il y a 1 décennieRéponse favorite
j'ai vécu l'alcoolisme , d'abord celui de ma mère , malgré la menace de ne plus emmener mes enfants la voir elle a continué à boire , puis de cure en cure elle a pris conscience de sa maladie .
puis mon alcoolisme à moi ( hé oui les chiens font pas des chiens ! ) malgré les menaces de mon épouse j'ai continué à boire , puis une nuit , le déclic , je réveil ma femme et lui demande de m'aider a m'en sortir ( sinon j'allais crever ) et depuis le 24/01/2003 plus rien , pas une goutte ! la vie , la vrai vie !
tout cela pour te dire que si ça ne vient pas de la personne alcoolo , les blâmes et remontrances n'y feront rien ...
tu peux toujours lui faire lire ce message ; lui parler de " Alcool assistance " la croix d'or , je connais des gens qui ont pris conscience de leur alcoolisme là-bas !
surtout ne la jugez pas , elle est plus malheureuse qu'elle ne le fait croire ! et soutenez la , au risque d'être déçus par ses comportements et n'oubliez pas que l'alcool est une drogue dure facile à trouver et qu'il est difficile de s'en débarrasser , en tout merci pour elle ! (que je ne connais pas )
Source(s) : mon expérience perso ! - il y a 1 décennie
un alcoolique ne reconnaît jamais qu''il est entrain de détruire sa vie ainsi que celle de ses proches. Pour moi c'est un appel au secours qui peut uniquement être résolu par un passage dans un centre de désintoxication. Mais encore faut-il que la personne l'accepte, car pour eux tout va très bien, la vie est sans problème, ils sont normaux et cela toujours après une bonne dose d'ivresse. Bon courage.
- il y a 1 décennie
je connais un peu ce sentiment d'impatience que vous pouvez éprouver (même situation avec un proche). Malheureusement il a fallu un accident pour qu'il s'en rende compte par lui même. J'espère qu'elle n'aura pas à en arriver là.
- ChevLv 7il y a 1 décennie
Il faudrait pouvoir lui glisser discrètement les coordonnées d'associations d'alcooliques locales, pour qu'elle ait ce recours lorsqu'elle prendra conscience du problème.
L'alcoolisme est souvent un refuge de la solitude et de l'ennui ; en attendant mieux, vous pourriez essayer de rester avec elle le plus possible ou essayer de l'aider à trouver des amis, s'intégrer dans une association par exemple.
Tu auras du mal à la convaincre sans la heurter, mon pauvre : il va falloir avoir beaucoup de tact, essayer de sentir à quelle fréquence tu peux aborder le sujet sans trop la braquer. Mais un alcoolique se braque toujours de toute façon.
A cet âge là, l'alcoolisme va aggraver les troubles du vieillissement de cette personne. On a tendance à dire qu'une personne qui "se clochardise", qui devient SDF et qui piccole beaucoup, prend dix ans en un an. Avec un toît sur la tête ça doit faire moins mais quand même. Atteintes du foie, de la peau, du système cardiovasculaire...
- pipin75Lv 6il y a 1 décennie
Les risques pour sa santé (déjà probablement bien entamée) sont évidents avec 1 bouteille de scotch par jour. Elle va directement à l'hépatite ou/et la pancréatite aigue, la cirrhose du foie, l'hypertension portale, la rupture des varices oesophagiennes. Cà ne saurait trainer à cette cadence.
Il faudrait l'amener à réaliser son état, cet état qu'elle nie complètement comme probablement l'origine de son alcoolisme. Pour celà lui prendre une consultation en alcoologie dans un hopital et la forcer à fréquenter les alcooliques anonymes.
La solution ne peut venir que d'elle même. Surtout pas d'apitoiement sur son sort. Vous avez en face de vous une malade qui ne veut pas le voir par commodité psychologique. Votre aide sera de toute façon de portée limitée.