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adrizein a posé la question dans Politique et gouvernementPolitique · il y a 1 décennie

Que savons nous réellement du programme nucléaire militaire Iranien ?

Des preuves, des faits, des arguments...

7 réponses

Évaluation
  • il y a 1 décennie
    Réponse favorite

    qu'ils ont des centrifugeuses qui donne du fissible civile qui "pourraient" fournir du fissible militaire.

    Un programme très ancien. Contrairement à une idée reçue, le programme nucléaire iranien ne date pas d'hier. Téhéran figure même parmi les nations pionnières. Dès 1957, le shah Mohamed Reza Pahlavi signe avec les Etats-Unis un programme de coopération nucléaire civile.

    Dix ans plus tard, le premier réacteur de recherche, d'une puissance de 5 Megawatts, est opérationnel. Mais le chantier sera suspendu après la révolution islamique et pendant la guerre Iran-Irak. Téhéran a annoncé cet été que la centrale de Bouchehr entrerait finalement en service cet automne, grâce à l'aide de Moscou.

    En 1958, l'Iran signe le Traité de non-prolifération (TNP) et pose les fondations d'une véritable industrie. Un objectif est fixé pour l'an 2000: mettre en service 23 centrales... Outre ce volet civil, le shah d'Iran ne cache pas ses ambitions géopolitiques: posséder la bombe.

    La France entre dans la danse. Comme l'a longuement démontré dans ses ouvrages Dominique Lorentz, Paris conclue en 1975 un accord de coopération autour du cycle de production du minerai. A l'époque, la Cogema (aujourd'hui Areva-Nuclear Cycle) veut fabriquer une immense usine d'enrichissement d'uranium à Pierrelatte (Drôme). A cet effet, elle créé en 1973 un consortium européen, nommé Eurodif, rassemblant, outre la France, la Belgique, l'Espagne, l'Italie et la Suède.

    En 1975, l'Iran rachète la part suédoise (10% du capital d'Eurodif) par un montage complexe, qui va se révéler redoutable. Paris et Téhéran créent ensemble la Sofidif (Société franco–iranienne pour l’enrichissement de l’uranium par diffusion gazeuse) avec des participations respectives de 60% et 40%. La Sofidif acquiert un quart du capital d'Eurodif, ce qui, en droit, revient à donner à l'Iran le contrôle de 10% du capital de la société.

    Mieux: une disposition spécifique autorise Téhéran à enlever 10% de la production annuelle d'uranium enrichi. De quoi faire tourner toute son industrie... En échange, le très riche régime du Shah prête un milliard de dollars au consortium pour financer la construction de l'usine, inaugurée en avril 1979 par Raymond Barre.

    Le clash de la Révolution islamique. A l'arrivée au pouvoir de l'imam Khomeiny, le nouveau régime dénonce l'accord de fourniture de centrales (technologie américaine Westinghouse, sous licence française de Framatome et allemande de Siemens). En représailles, Paris refuse à Téhéran le droit d'exercer son pouvoir d'actionnaire d'Eurodif, en suspendant les livraisons d'uranium enrichi.

    Commence alors une longue guerre secrète, ponctuée d'attentats, d'assassinats et de négociations discrètes sur le "contentieux Eurodif". Ce conflit culmine avec la crise des otages du Liban, dont la libération passera par un compromis sur le dossier Eurodif. Finalement, la France rembourse l'intégralité de la somme prêtée par le Shah, sans oublier les "dommages et intérêts", estimés à plus de 600 millions de dollars. L'affaire est provisoirement réglée, fin décembre 1992, par une série de voyages à Téhéran du ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas.

    Civil ou nucléaire? Le double discours des nucléocrates. Après une période d'accalmie, grâce à la ligne modérée adoptée par le président Khatami, l'Iran cherche à reprendre le dialogue sur le nucléaire. Aidée en cela par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui, dès février 2003, après la diffusion de photos satellites américaines des sites nucléaires, lance une vaste mission d'inspection sur le programme iranien.

    Objectif: vérifier que cet arsenal ne masque pas un programme clandestin de mise au point de la bombe.

    Toute l'argumentation, un brin hypocrite d'un côté comme de l'autre, consiste à faire croire que nucléaire civil et nucléaire militaire n'ont absolument rien à voir.

    Ainsi, Téhéran pourrait développer son industrie nucléaire, sans se constituer un arsenal atomique... En réalité, la seule différence entre les deux utilisations tient au niveau d'enrichissement de l'uranium de qualité militaire (à partir de 85% de concentration d'isotope 235), qui réclame de nombreuses manipulations et autant d'équipements.

    Source(s) : @tochtli le nucleaire civile iranien date de la periode du sha. la competence et la technologie viennent de france. alors, merci de na pas dire n'importe quoi.
  • il y a 1 décennie

    L'iran enrichie de l'uranium ... mais n'a pas de projet de nucléaire civil .... et si ce n'est pas civil, c'est militaire

    je n'ai pas la source sous les yeux, mais Jean_Michel Aphatie (sur canal+) avait l'air assez sûr de lui tout à l'heure ...

    regarde sur son blog (l'article du 11 octobre ... sur Poutine et l'Iran ...)

    http://blogs.rtl.fr/aphatie/

    Source(s) : @anti sarko : merci... mais je cite JM Aphatie sur wiki, il est indiqué que ce "projet" a débuté dans les années 1950 ... et après en gros 60ans, c'est encore à l'état de projet ("En 2006, l'énergie nucléaire ne contribue pas encore à la production d'électricité iranienne.") ... alors leur nucléaire civil, je l'attends toujours "Le 14 août 2002, Alireza Jafarzadeh, un dissident iranien, révèle l'existence de deux sites nucléaires inconnus, une installation d'enrichissement de l'uranium à Natanz (dont une partie est souterraine) et une installation à l'eau lourde à Arak." http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_nucl%C3%A9a...
  • Anonyme
    il y a 1 décennie

    Israel a 7 millions d'habitants et c'est grand comme en gros l'île de France. alors imagine une bombe nucléaire , et les dégâts.

    maintenant avec le régime actuel Iranien il vaut mieux être sur la défensive

  • il y a 1 décennie

    Des sources ?

  • ?
    Lv 6
    il y a 1 décennie

    Lol ! En tout cas, c'est le nouvel épouvantail après Saddam Hussein !

    Le second était un épouvantail américain. Le premier est un épouvantail français !

    But de la manoeuvre ?

    Pareil : déclencher une guerre qui servira les intérêts de Dassault, Lagardère, Bolloré et autres, ...... donc Sarkozy.

  • Anonyme
    il y a 1 décennie

    que ce sont des "fous" qui en ont la charge..............

  • Anonyme
    il y a 1 décennie

    Absolument rien. Le gouvernement américain a probablement des intentions cachées, comme en Irak, lesquelles ? Et dire que nous avons des toutous chez nous qui pensent déjà à la guerre, ce brave Kouchner par exemple, et sûrement dans l'ombre des industriels de l'armement

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