Quand va-t-on prendre le problème à la source ?

je pense aussi que les conditions dans lesquels "vivent" les animaux dans ces élevages sont inacceptables.

Et il faudrait aussi arrêter de traverser la rue...

Non, sérieusement, le problème de la grippe aviaire, une épizootie qui n'a rien de nouveau, ne vient pas du progrès industriel

la grippe aviaire ce sont les oiseaux sauvages qui la répandent, non ?

Je préfère de loin la bonne volaille élevée en plein air. Mais pour le producteur, la volaille en batterie revient bien moins cher et c'est plus productif. Même en réduisant notre consommation, cela ne les empêchera pas de continuer, autant pour la viande que pour les oeufs.

De toute façon, que la volaille soit élevée en plein air ou en batterie, c'est quand même de l'élevage industriel. De plus, ce n'est pas que l'élevage en batterie qui est touché, mais aussi et surtout celui en plein air à cause des oiseaux migrateurs.

Le problème ne peut donc pas être pris à la souche à moins que tu ne préconise de tuer tous les oiseaux...

Statistiquement, plus une population (végétale ou animale) est étendue, plus elle a de chances de voir ses maladies se multiplier. Les maladies ont un plus grand « terrain d’expérimentation » pour évoluer, et ça permet de réguler les populations et de maintenir naturellement un équilibre, en gardant les individus les plus résistants.

Comme pour tout le reste, seule l’espèce humaine ne répond plus à cette règle (encore que le sida n’est pas encore guéri, qui sait...).

Et comme elle doit bien se nourrir, elle fait des élevages à l’échelle, c’est-à-dire surpeuplés.

Mais tu as raison, il faut arrêter les élevages en batterie. Le prix de la viande augmentera, on se rabattra sur le bœuf jusqu’à la prochaine fièvre aphteuse, puis on se fera du mouton jusqu’à la prochain tremblante, ensuite on se dira que le poisson n’est pas si mal, jusqu’à l’épuisement des bancs de poissons naturels, on mangera du porc jusqu’à la prochaine épidémie, avant de revenir au poulet, jusqu’à la prochaine grippe aviaire...

On peut aussi redevenir végétariens (comme nos ancêtres grands singes africains) : pour les gens qui travaillent dans les bureaux (comme moi), on pourrait presque devenir des ruminants, il n’y a pas besoin de beaucoup d’énergie. Mais ce serait aller contre notre instinct de chasseur, je crois.

Ou bien on pourrait tout simplement, comme tu dis, prendre le problème à la base, et entamer la diminution de la population humaine jusqu’à un niveau supportable pour la planète.

C’est aussi lutter contre notre instinct de reproduction, mais ça prouvera que nous ne sommes plus de animaux, et que nous sommes capables de nous prendre en main (ce qui n’est pas encore le cas aujourd’hui).

Enfin, c’est juste mon avis !